vendredi 19 février 2010

La masse gluante d'un corps perdu

Adel El Zaïm
 
 
 
 
La masse gluante d'un corps perdu
 
Chapitre 1
Dans un rêve, je me suis vu comme un gros homme brutal , se manger lui-même. Je me suis réveillé très angoissé et je me suis demandé : Comment peut-on interpréter :" se manger lui-même" dans les rêves ? aurais-je été coupable de quelques choses et serais repenti en se mangeant ? ou simplement j'avais un creux dans l'estomac, parce que j'avais faim avant dormir ?
La deuxième nuit je m'étais présenté je comme un meurtrier de femmes. Je souhaitais que le rêve cesse, mais il était impossible, et cela continuait de passer comme la chanson du Satan. J'étais extrêmement choqué de ce que je rêvais et je suis allé à un expert d'interprétation des rêves pour connaître son point de vue. Il m'a dit : il est clair que ce serait, dans votre cas , difficile à supporter. Je ne peux rien ajouter . Mais le rêve voulait toujours continuer et ne céder en rien.
Je pensais que je ne dois pas assister pendant la journée à des films d'horreur dans les salles du cinéma ou devant la télévision , et surtout , ne pas penser à mes rêves der dernières nuits quand je me réveille . Ainsi j'ai décidé de lire des livres , mais ceux qui parlent des meurtres ou toutes sortes de violence et de peur .
La bibliothèque municipale de mon quartier se trouve
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pas pas loin de chez moi . Ainsi j'ai pris l'habitude , chaque trois ou quatre jours , d'emprunter un nouveau livre .
Un jour, je rendais un livre au Buro du secrétariat et je
me suis dirigé après aux rangées de l'histoire pour rechercher un nouveau livre . Près de moi il y avait une jolie fille à la même rangée . Elle regardait aussi les oeuvres dans ce même secteur sur un sujet qui l'intéressait . Elle a jeté à moi un oeil sans grande signification. En effet, j'étais le seul homme dans la salle de lecture parce que c'était presque Midi, et à ce temps là la plupart des Lecteurs sont déjà partis . Brusquement , certaines minutes après, j'ai entendu un bruit du corps de la fille qui serait tombée par terre .
Je suis allé vite l'aider. Mais elle n'avait aucun mouvement. La secrétaire venait immédiatement après le cri que j'ai lancé et quand elle a vu le corps sur la terre elle voulait appeler le SAMU, mais il semblait qu'il serait en retard d'au moins une demi heure . Je dis si on prend un taxi , il serait plus rapide pour sauver la fille. Elle m'a prié d'accompagner la fille qui était entre la vie et la mort , surtout que l'hopital n'était pas loin de la bibliothèque . La secrétaire accepta ma proposition parce qu'elle ne pouvait pas laisser le service .
 
Comme un cas d' urgence qu'il s'agissait , la jeune fille est immédiatement acceptée et j'ai attendu sa sortie après quitter la salle des soins . Aussi quinze minutes plus tard, la fille était réveillée et le medecin est venu me voir avec elle pour parler de son état de santé. Il m'a dit que la situation n'est pas importante. Peut-être qu'elle était fatiguée en vertu de son travail dans ses études, ou qu'elle avait une petite soif et son corps n'était pas en harmonie
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avec la chaleur dans la salle de lecture . Pour cela je crois qu'Euphelie, c' était son nom, n'a pas besoin de rester dans l'hopital, mais je dois avoir un le papier pour permettre de partir d'urgence. Il a ajouté :
"Dans ce cas, je ne peux pas permettre sa sortie". La fille m'a demandé de signer le papier parce qu'elle doit aller le lendemain à l'université et passer un examen important. J'ai signé le papier pour qu"elle puisse partir de l'urgence . J'ai trouvé un taxi devant le bâtiment et voulait la laisser partir seule .
Elle m'a dit "vous ne pouvez pas m'accompagner et prendre une tasse du café chez moi". J'ai dit "Oui. Volontiers" et je suis inséréi près d'elle dans le taxi.
Elle habite dans un studio, clair et lumineux, au troisième étage avec ascenseur, dans un petit immeuble .
Après le café, je lui ai proposé de l'appeler le lendemain pour connaître comment son examen s'est passé. Elle m'a fait un signe d'accord avec ses yeux et m'a remercié pour tout. Je suis rentré chez moi d'un air satisfait et content .
Je n'ai pas vu cette nuit, dans mes rêves, nie cadavres, ni monstres, mais la belle Euphelie . Bien que, je l'ai vue seulement une heure , à peine , son image est fixée dans ma mémoire , vivante ou en perdu de conscience avec des yeux fermés , lors de sa chute .
Je lui parlais comme un amoureux , mais elle me repoussait et disait : " Non. Non, lâche- moi. Je ne peux jamais t'aimer parce que j'appartiens à un autre" .
La belle Euphelie ne me voulait pas !
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Chapitre 2
 
-Bonjour.
- Bonjour.
- Comment s'est passé aujourd'hui votre examen ? Avez vous d'autres demain ou après demain.
- Non. Je n'ai pas d'autres cette semaine.
- Vous voulez donc dîner ce soir avec moi? Je vous invite à un restaurant proche de chez vous. Je viendrai vous chercher à sept heures .
- O.K. Merci . A ce soir
Cette conversation , malgré qu'elle était trop courte, donnait la joie à mon coeur.
Pendant le dîner, Euphelie m'a raconté l'histoire de sa vie sentimentale de ces dernières années . Elle a seulement 23 ans d'âge ; un jour, elle a rencontré un homme et les deux se sont mariés quelque temps après . le mari était plus âgé qu'elle. Mais le temps de l'amour n'a plus duré que huit mois . Il était un homme brutal qui la traitait tout le temps avec violence . Il lui a battu plusieurs fois. Après leur divorce elle a repris les études qu'elle avait arrêtées juste avant le mariage .
Nous étions contents du repas au dîner. Puis je lui ai proposé d'aller dans un dancing . Elle dansait très agréablement bien et nous sommes sortis de la salle très tard la nuit.
Elle m'a demandé de l'accompagner chez elle . Là, devant la porte nous nous sommes embrassés en très très long baiser .
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Elle m'a dit : " avant partir, viens prendre le dernier verre .......
........ Cette nuit , plutôt le bon matin , nous avons fait l'amour pour la première fois. Après, je suis retourné chez moi , ivre de plaisir .
Plusieurs fois dans le mois qui a suivi , j'ai passé des nuits entières chez elle ; mais la situation n'a pas pu durer longtemps . Au mois suivant j'ai appelé Euphelie . La voix féminine avec un vocabulaire différent de celui d'Euphelie me semblait étrangeère .
J'ai demandé : " Est-ce que c'est Euphelie qui me parle ?"
- Non. C'est Helène, son amie.
- S'il vous plaît, dites lui de m'appeler .
Euphelie a répondu seulement deux jours après . Elle disait qu'Helène doit rester certains jours chez elle parce que son ami concubin n'était pas gentil avec elle et les deux se sont effectivement séparés, ... que les choses seraient réglées dans les prochains jours . Viens alors chez moi pour te présenter à mon amie . Elle sera vraiment contente .
En effet, Helène était dans une mauvaise position et elle avait peur de retourner chez son ami et revivre avec lui contre sa volonté . Elle n'avait pas un appartement à elle pour le moment . Cependant elle cherchait un petit studio dans le secteur.
J'ai trouvé Hélène très gentille , mais je n'ai pas beaucoup apprécié qu'elle reste longtemps avec Euphelie, mon aimée préférée !
Pour moi, ce rapport entre Euphelie et Helène était
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dubitatif. Je me rappelais du rêve dans lequel Euphelie me repoussait et disait "Je ne peut jamais t'aimer parce que
j'appartiens à un autre ." Ainsi le rêve est devenu une réalité .
Un dimanche, je voulais surprendre les deux femmes dans leur intimité . Je suis allé chez Euphelie dans l'après-midi. Et quand je suis au troisième étage j'ai trouvais la
porte non solidement fermée, ce qu'il me laisser voir ce qui se passe à l'intérieur .
Euphelie et Helène s'embrassaient voluptueusement sur la bouche, fortement et gaiement, avec leurs langues, et leur façon de se mordre légèrement sur les lèvres et les joues tout en laissant leurs mains , chacune sur la poitrine de l'autre . Elles n'ont pas remarqué dans leur profonde accolade que quelqu'un puisse regarder , à travers la porte oubliée entrouverte après leur retour de l'extérieur , leur scène d'affection avant faire l'amour . Sans doute, étaient-elles trop poussées par leur désir de lier rapidement leurs corps brûlés de volupté.
 
 
Très choqué, de la scène , je pouvais entendre les battements de mon coeur ! Alors, j'ai décidé de retourner chez moi , en mélancolie et désarroi profonds . J'ai pris l'escalier tout doucement pour de ne pas faire du bruit .
Je pensais tristement, mais inlassablement à ce que je dois faire pour rompre définitivement avec Euphelie .
 
 
 
 
 
 
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Chapitre 3
 
Le lendemain j'ai décidé d'aller chez Euphelie pour lui dire que je vais la quitter pour toujours, parce que je croyais qu'elle ne méritais pas mon amour après sa trahison avec Helène .
Je voulais prendre l'ascenseur pour monter chez elle au troisième étage . L'ascenseur était occupé et quand il est arrivé au rez-de-chaussée où je me trouvais , il est apparu un homme blond robuste avec des yeux rougeâtres . Il m'a regardé avec un étrange air de méfiance , puis il est disparu vite .
Quand je suis arrivé au troisième étage , la porte du studio d'Euphilie, était fermée . j'ai sonné deux fois , mais il n'y avait aucune réponse . J'ai frappé fort avec le poignet de la main cette fois , le résultas a été le même . Alors j'ai utilisé la clé qu'Euphelie m'avais donnée . et une mauvaise odeur s'est fortement dégagé de l'appartement et répandu à l'intérieur . C'était l'acide clairement senti avec des taches jaunes qui ont brûlé partièllemnt le tapis . Le salon qui était en même temps chambre à coucher était en désordre énorme , comme s'il y avait uns bagarre dans ce lieu . Je cherchais Euphelie, mais elle n'était pas là. J'ai ouvert la porte l'espace de toilettes et de salle de bain . Là, j'ai vu dans le fond de la baignoire une masse collante d'un corps féminin complètement nu . Aucun trait de visage sur une boule de tête ne m'était reconnu . Aucun oeil. Aucune oreille. Aucune bouche. Aucun nez... Uniquement de chair fondue .
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Il était vraiment impossible de regarder tel aspect de scène de violence, sans être effrayé de la manière dont elle a été faite . Je suis immédiatement disparu du studio, sans même fermer la porte derrière moi .
J'ai couru vite, et je n'avais pas le temps d 'attendre l'ascenseur. j'ai donc pris l'escalier, sur lequel j'ai heurté une vieille femme qui sortais de son appartement. Elle m'a jeté un mauvais coup d'oeil , j'ai continué mon chemin sans demander une excuse.
Dans la rue, je n'ai même pas pris un taxi, pourtan j'étais tellement pressé . Jai seulement courir jusqu'à mon immeuble où j'habite .
Presque une semaine après, au début de la matinée , on sonne. Mes yeux étaient à peine réveillé que je failli tomber par terre . Quand j'ai ouvert la porte , deux officiers de police ont demandé à moi de les accompagner. J'ai vite mis sur moi des tenues de sport ( c'est tout ce que j'ai trouvés en ce moment), et parti avec eux , tellement angoissé .
Mon drame a commencé par les enquêteurs . Ils me disaient : "Reconnaissez,d'abord, que vous avez tué la jeune fille Euphelie D., 23 ans, avec l'Acide ?"
Je répondu : "Je n'ai fait aucun délit , et j'ai à peine fait la connaissance de la jeune Euphelie , il y a preque un mois et demi seulement "
" Nous recevons tous les arguments qui existent ou collectés par nous-mêmes postulant qu'il s'agit d'une relation intime avec cette fille . Nous avons votre nom et votre adresse dans l'appartement de la victime et tout ce
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qui concerne ses communications et ses rencontres .
D'abord, vous avez signé dans une urgence un papier , dans lequel vous étiez engagé de rester avec Euphelie au moins 24 heures, le jour et la nuit. Or, si vous n'aviez pas tous les deux une relation intime , cela ne serait jamais passé.
Deuxièmement : le concierge nous a donné une description complète qui correspond à votre fréquentation de cette fille , à vos visites tous les trois ou quatres jours . puis ils ont ajouté que l'élément important est celui de la vieille femme renversée au cours de votre descente hâtive de l'escalier au même jour du crime .
Et le plus grand fondement était la disparition du cadavre fondu , le lendemain du jour du crime, dans le service de la medecine légale pour effacer toute trace sur le corps .
J'ai dit : Je n'ai fait mal à personne. Mais quel est le motif de cette agression lamentable selon vos paroles .
Un des enquêteurs répondait sereinement : le Motif est la jalousie à cause d'une fille appelée Helène , quand vous avez découvert son amour avec Euphelie .
D'après le jury de la court d'assises, j'ai été considéré coupable et condamné par la court au plus haut des peines .
Or, j'étais emprisonné pour vingt cinq ans , mais à un jour au cours de la la quatrième année, un gardien est entré dans ma cellule pour me dire que le directeur de la prison voulait me voir.
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Le directeur ma dit : "Tu es libre parce que le vrai tueur a été arrêté et il a reconnu qu'il a assassiné Euphelie, après avoir utilisé l'acide ,encore une fois , contre une autre femme . Il sera jugé pour l'ancien crime et pour ce nouveau crime . J'ai dit : pouvez me dire qui est cet homme ?
Il a répondu : que c'était l'ami d'Helène. Il s'agit en fait d' un meurtrier sexuel violent qui a dissout jusqu' ici deux victimes avec l'acide .
 
Chapitre 4
Les mauvais souvenirs du passé que je voudrais les faire disparaître me conduisent à changer complètement ma vie . Donc, Je vais volontiers au cinéma et au théâtre. Je lis beaucoup plus que d'habitude et écris sur l'histoire ancienne .
J'ai repris mon travail avec satisfaction et joie dans le coeur . Aucun souci. Aucun rêve. Aucune angoisse. Jusqu'au jour dans lequel j'assistais à une comédie .
La Comédie était gaiement intéressanten et je voulais dans l'entre-acte prendre un verre de boisson. Il y avait beaucoup des gens dans l'espace de fumer . J'avais commencé, ma tasse dans la main, de trouver là un coin calme . Je levais doucement ma tasse quand une jeune fille en bleu venait vers moi. Mon coeur frappait irrégulièrement et très fort . C'était Euphelie, elle-même , qui était apparu belle, calme et dynamique , comme avant et elle m'a dit : " Te voilà maintenant, tout à fait libre", et sa façon de parler était vraiment tenue pareille . " J'ai tout lu dans les journaux . Je suis très contente pou toi ".
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J'ai perdu la langue et je la contemplais sans vraiment la voir ! Je me suis dit : "elle a été assassinée. Comment les morts viennent-ils de nouveau et peuvent me parler ?"
Ce serait comme si elle écoutait ce que je pensais . Elle a dit : "je n'étais pas moi-même la victime dans mon studio, mais c'était Helène! "
"Un jour, l'ami d'Helène est venu nous faire un très mauvais coup. Il avait l'intention de jeter de l'acide sur nos yeux et nos visages parce qu'il était fou-furieux contre la relation parmi nous, Helène et Moi, et se venger ainsi à cause de cela. Il se jetait, premièrement,contre Helène, mais elle s'est bien défendue très fort. Bien quelle avait des étincelles d'acide dans les yeux elle a voulu me sauver et l'empêcher de m'atteindre . Donc j' avais le le passage libre et je suis sortie indemne. Mais la pauvre Helène était déjà morte . Le meurtrier l'a mis dans la baignoire et jeta le reste du cylindre de l'acide sur son corps. "
On sonne de nous appeler dans la salle de spectacle . Euphelie m'a dit : "Je te reverrai absolument à la fin de la comédie" , mais elle n'était pas là quand je suis sorti !
J'ai rêvé cette nuit d'Euphelie : Elle était en bleu avec la tenue de soirée et me donnait un verre, mais c'était un poison et j' avait mal à l'estomac. Je me suis immédiatement réveillé et je n'avais plus envie de dormir .
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Un jour de dimanche, je suis allé me promener dans un parc. Mon système nerveux était troublé et je voulais être calme . J'ai essayé me fermer longtemps les yeux sur une chaise de parc. Une voix légère a raisonné dans mes oreilles.
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Elle était Euphelie qui me réveille pour s'excuser de ne pas pouvoir attendre après le théâtre. Elle avait mal à la tête , comme elle me disait. Je pouvais difficilement ouvrir les yeux et je lui ai dit tout court, tout de suite " Cela m'était égal . Laisse-moi tranquille, s'il te plaît"
- "Pourquoi" elle a dit.
- "Parce que je veux vivre calmement" et je me levais pour partir, mais elle s'est rapprochée vers moi de plus . J'ai couru, mais elle a voulu m'atteinre . Elle est tombée et a immédiatement eu mal douloureux dans la cheville. Je devais donc retourner en arrière pour la soulever et l' aider à marcher . J'ai trouvé une chaise pour et je suis allé vite chercher un taxi . J'ai trouvé un , et je suis retourné prendre Euphelie , mais elle n'était pas là , comme d'habitude .
Euphelie me rendra un fou déplacé mentalement . Aucune solution n'est possible , pensais-je, mais dans la prochaine foi je vais la violenter si de nouveau apparaîtra devant moi.
Euphelie me rendra un fou déplacé mentalement . Aucune solution n'est possible , pensais-je, mais dans la prochaine foi je vais la violenter si de nouveau apparaîtra devant moi.
Une fois, j'étais dans une station à Paris, attendant le métro sur le quai. Je voyais Euphelie venir lentement vers moi . Quand elle m'atteint , j'ai voulu la pousser , mais elle est tombée accidentellement sur les lignes électriques du chemin de métro. . Cependant elle n'était pas morte , mais blessée dangereusement . Les gens m'ont attrapé pour me rendre à la police. Celle-là la conduite à l'hôpital, et moi à la maison d'arrêt !
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Cette fois, je me suis dit, j'ai pour me défendre plusieurs raisons : j'étais dans le cas d'auto-défense , c'est à dire ce qu'on appèle " victime des attaques morales et sexuelles constantes ". Euphelie m'avait toujours suivi pour exercer sa séduction permanente sur moi. Je pourrais donner plusieurs exemples de ce comportement vicieux d'Euphelie. Mais les juges n'étaient d'accord avec aucune de mes arguments de défense .
Devant la justice, les faits décrits par la fille blessée étaient adoptées littéralement par les enquêteurs , et la jeune fille qui s'appelait Mireille et non Euphelie , était elle la victime de la station. Elle venait de Lyon à Paris pour la première fois. Quand elle s'est rapprochait de moi, c'était seulement pour me demander comment on peut aller à l'Opéra par le Metro !
Je n'ai jamais été persuadé de ces résultats , mais la justice ne peut pas se tromper . Or, Celle qui s'appelait Mireille était souvent présente dans les séances du Tribunal , assise sur une chaise roulante parce qu'elle ne peut pas se déplacer à cause de sa chute devant le metro .
Quand j'étais interpelé devant le tribunal , j'ai indiqué que je ne voulais pas renverser la fille , mais seulement l'éloigner de moi . Je répondais à toutes les questions posées par les juges et j'ai spécialement dit que je ne voulais absolument pas faire du mal à personne et cela a uniquement été un accident , purement materiel sans aucune intention de tuer ou blesser .
Malgré tous les efforts de me défendre , pourtant logiques , personne ne voulez m'écouter, et je suis condamné à dix ans de prison !
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Je suis mis dans la même cellule où j'étais pour la condamnation précédente . Je cherchais l'inscrit que j'avais laissé sur le mur de ma cellule , avec mon nom et d'autres données que j'ai faits avant quelques mois, mais je n'ai rien trouvé. Les rêves sont devenus mauvais de plus en plus et je ne pouvais plus jamais dormir , ni pendant la nuit , ni pendant la journée . Le directeur de la prison demanda donc de me transporter dans une clinique mentale .
Dans la clinique il y avait plusieurs employés féminins pour les soins nécessaires à donner à tous ceux comme moi , malades forcés à être là . On m'a prescrit des médicaments ei calmants , ainsi que des piqûres et des chocs électriques avec lesquels on estimait que je pourrais un jour guérir .
Une religieuse en habit tout blanc est entrée dans ma chambre. Quand je l'ai vue qu'est ce j'ai trouvé ? C'était Euphelie..... oui Euphelie elle-même dans les habits des religieuses .
Est-ce que je suis devenu complètement fou ? un dérangé ? un demeuré ? ou je rêve toujours ?
Fin

mercredi 10 février 2010

Maria et les autres

Adel El Zaïm








Adel El Zaïm


M A R I A
ET LES AUTRES





Chapitre 1


Là, où les soleils se lèvent


Qu’il soit au Guatemala, en Angola, au Liban, en Turquie, en Inde ou n’importe où, un reporter international doit obéir à son journal ou à son agence de presse, selon des instructions bien précises, soumises aux règles de droit international et, parfois, aux règlements plus stricts du gouvernement de sa nationalité. Il se voit aussi contrôlé sévèrement par le pays destinataires et les pays de passage.

Dans le cas d’ignorance, volontairement ou non, de ses restrictions, le reporter serait souvent obligé de retourner à son pays, expulsé mani militaris par les forces publiques, s’il n’est pas emprisonné, légalement ou illégalement, par les autorités locales.

Généralement un reporter doit être neutre, objectif, spectateur, commentateur etc. mais jamais partisan, collaborateur ou complice dans tous ses actes et ses attitudes. Sa conviction doit, en outre, rester indicible, s’enfouir dans ses profonds. Il doit respecter le silence et éviter les manifestations provocantes de la joie ou de la colère. Il ne doit pas sélectionner son interlocuteur, mais être apte de parler avec les individus ou les représentants des différentes tendances, partis ou organisations locales ou mondiales, sans discrimination ni favoritisme .

Bref, il a une tâche difficile entourée de tout ce qu’on peut imaginer de contraintes ou de risques concernant son métier, sa liberté, ou même sa vie . Tous les ans , il y a des listes des morts en dizaines ou centaines des reporters tués, exécutés ou tombés dans des combats ou attentats .

Notre journal envoie cette semaine, Christophe, reporter d’origine portugaise, mais vivant en France depuis au moins quinze ans, dans certains pays hispanophones de l’Amérique latine, en passant par la Bolivie pour qu‘il soit accompagnée par notre correspondante locale, Maria, qui parlait l‘espagnole, langue ignorée par lui qui parlais le portugais. .. Il doit rester, en principe, trois mois dans le nouveau continent . Nous avons préparé pour lui, son passeport et les visas nécessaires qui aura besoin.

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Nous n’avons aucun souci pour lui dans cette nouvelle mission; parce qu’il a la force phisique, l’endurance, l’intelligence, la connaissance de l’anglais, langue officieuse des reporters internationaux comme d’autres groupes de plusieurs associations de droits de l’hommes ou médecins sans frontières. En plus, il avait surtout une longue expérience, dans les affaires de tiers monde, obtenue dans une vingtaine de pays aux quatre coins du monde.

Sa tendance politique est un peu ambiguë, mais comme notre journal fait partie de la presse progressiste, on a droit à croire qu’il est un homme de gauche .Cela n’interdit pas que nos journalistes locaux ou à l’étranger soient de pur professionnalisme .

Quant à Maria, la correspondante bolivienne , elle est en séparation complète avec les gens qu’elle les considère de droite ou de l’extrême droite . Elle est d’ailleurs une ennemie farouche contre les producteurs et les trafiquants de drogue .Nous avons une grande confiance en elle, et nous nous félicitons de trouver une de ses espèces dans la région .

En plus, c’est une jeune fille de vingt cinq ans, moins cultivée que Christophe, et moins âgée que lui d’une dizaine d’années, très belle physiquement, bien présentable quand elle parle à la télévision, comme représentant de notre journal .

Nous l’avons avertie de l’arrivée de Christophe à l‘aéroport de La Pas, à la date et l’heure convenues avec lui , pour qu’elle le reçoive à son arrivée, et lui aider à remplir les formalités compliquées imposées par les autorités militaires là-bas .

Nous souhaitons que Christophe et Maria s’entendront bien ;car, seulement dans cette condition , qu‘ils puissent réussir leur mission ;D’abord, le savoir de langue pratiquée en espagnole et certains dialectes ou patois, constitués des phrases mélangées avec des mots hérités des Encas, serait indispensable dans des cas particuliers, et ce n’est que la présence de Maria qui peut faciliter le contact avec les indigènes et les agents de l’État.

Ensuite, l’effet que donne l’apparence d’un couple est mieux qu’un individu voyageant seul. .Mais, dans ce cas là, il faut qu’ils soient inséparables ; qu’ils sortent, mangent, se couchent ensemble . Les deux étaient d’accord sur ce point sensible .

Enfin, ils seront plus en sécurité, pris individuellement ou ensemble; car, si l’un était séparé de force, soit perdu dans les ruelles d’une ville, soit kidnappé par des rebelles ou par des agents de sécurité du pays, ou blessé et transporté dans un hôpital isolé ou inconnu , n’ayant pas les moyens de communiquer avec l’autre pour maintes de raisons; l’autre pourrait nous avertir directement des causes de l’incident ou de l’absence provisoire qui dépasse certaines limites, et, le cas échéant faire des recherches soit en agissant tout seul, soit avec l‘aide des autorités officielles .ou des organisations et associations internationales ou, même par l’intervention
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exceptionnelle des rebelles .Tout dépend des circonstances et de quel côté ils ont affaire. .

Nous ne faisons pas ces précautions spécialement pour Christophe et Maria , mais pour tous nos reporters et correspondants .

Nous espérons que tout ira bien, que notre reporteur revient sain et sauf chez lui, et notre correspondante soit en sécurité dans son pays .

La mission commence le week-end prochain et nous n’avons que prier pour eux.


Chapitre 2

Les portes s’ouvrent et se ferment


Les lumières pâles de l’aéroport de la capitale s’approchent, et le capitaine de l’avion annonce l’arrivée imminente de son appareil et souhaite pour les passagers bon séjour en Bolivie.. Christophe, ayant l’habitude des longs voyages était endormi presque pendant la deuxième moitir du trajet .

Quand les moteurs sont arrêtés et la porte de l’avion s’est ouverte, Christophe avait cette fois là, et exceptionnellement un sentiment d’angoisse. Ce n‘était pas parce qu‘il arrive dans un pays lointain, il a l‘habitude de le faire, mais parce que c‘est la première fois qu’il va travailler avec une femme qu’il la connaît pas, jour et nuit ,et en plus, faire semblant qu’elle soit sa petite amie, ou quelque chose comme ça . L’Agence avait prévue qu’il va rencontrer la fille en sortant au hall d’arrivée des passagers, et le rédacteur en chef lui a montré la dernière photo de Maria, pour ne la pas confondre avec une autre personne .

L’angoisse a disparu petit à petit en s’occupant des premières démarches administratives, mais Maria était comme son ombre dans tout ce dilemme; ne parlant pas la langue , ne pouvant pas se faire comprendre par son anglais malgré qu’il le pratique parfaitement bien avec un bon accent américain. L’aide de Maria était la bien venue pour lui .

Il n’avait pas le temps, même pas l’envie de contempler le visage de son assistante. C’est uniquement quand ils sont sortis dehors et assis dans un taxi du siècle dernier, qu’il a regardé Maria. C’est une belle fille, en effet, avec ses grands yeux noirs, son nez bien droit, sa bouche souriante, ses traits d’une créature née d’un mélange entre un sang encas et une civilisation espagnole .

Elle avait déjà réservé une chambre à deux lits, dans un petit hôtel aux environs de la ville , en fuyant les grands hôtels et les rues encombrées ; et, surtout, les militaires et les agents de sécurité .

A la réception de l’hôtel, c’est elle aussi qui a parlé avec le vieil employé indigène et aidé à monter les valises dans ’’leur’’ chambre, par un escalier vétuste et
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bruyant .

Une fois retourné en France, Christophe raconte les suites :

Nous nous sommes reposés un peu, et après avoir lavé visages, nous sommes descendus pour prendre quelques choses à manger

Je suis habitué à faire cette vie austère, même dans des hôtels meilleurs que celui là. Je n’aime pas la luxure et les apparences .Nous avons bavardé en toute indiscrétion , parce que nous étions seuls dans le hall miniature d’en bas , puis nous avons senti la fatigue et le sommeil, et repris l’escalier de nouveau .

Nous n’avons pas abordé aucun sujet politique, en relation ou pas avec notre mission professionnelle; car, qu’est ce qu’il reste pour demain à discuter si nous avons tout dit ? D’ailleurs, aucun entre nous n’ignore les renseignements nécessaires concernant l’autre ou les détails des la mission projetée .

Dans la chambre, il n’y avait pour nous changer ou pour faire notre toilette qu’une petite espace séparée par un rideau sans couleur . J’ai commencé moi-même, à ôter, le premier, mes habits, derrière le rideau, pas parce que j’étais le patron, et j’avais envie de dormir; mais pour laisser à elle ,comme femme, la liberté et le temps, et surtout la pudicité et la discrétion; je me suis enfoncé dans les plis de ma couverture du lit pour me coucher .

Je l’ai entendu laver les mains, mais elle est sortie de sa cachette et s’est déshabillée au milieu de la chambre. Quand elle est devenue toute nue, elle s’est approchée de mon lit, a ouvert l’ extrémité de la couverture et regardé droit dans mes yeux. Elle m‘a dit : « Tu as envie de faire quelque chose? ».

Je suis devenu tellement étonné et perplexe . C’est la première fois qu’une collègue me propose ça , directement et indiscrètement ,après deux heures dont nous nous sommes rencontrés .

Alors je lui a dit: «Écoute ! Je suis fatigué; je voudrais dormir » .Comme ça, brutalement .

Il a ri , parce que la phrase que j’ai prononcée ressemblait, sans doute pour elle, à celle très familière, utilisée d’une façon tout à fait banale, mais efficace, entre époux mariés depuis longtemps !  Mais elle n’a pas laissé sur son visage aucune grimace ou réaction de déception outre mesure. Elle m’a dit « dors bien; fais de bons rêve! », de la même manière, faite à la conjugale, que moi; puis elle a instinctivement ajouté : « Es- tu marié? Fiancé peut-être? », c’était comme elle avait cherché une raison pour mon refus, et justifier sa proposition faite en ignorant ma situation familiale .

Puis, elle est partie, toute nue, également, pour dormir.

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. L’Agence a eu certains détails sur les dernières heures passées à La Pas.

Ils sont restés un seul jour dans la capitale, pendant lequel Maria avait besoin d’un temps assez long dans son domicile et dans son bureau, pour préparer ses affaires et faire ses valises. Tandis que Christophe a profité du temps mort pour se promener un peu, regarder la ville, acheter quelques souvenirs et envoyer des cartes postales .

En somme, ils n’avaient aucun problème avec les autorités locales grâce à Maria et ses connaissances boliviennes qu‘elle avait. Le soir, ils sont allés à l’aéroport, pour prendre l’avion à une destination que l4Agence n’est pas autorisée à divulguer son nom.

Toutes les choses sont prêtes pour l’aventure .

En avion , ils étaient assis, côte à côte, bavardaient pendant tout le temps qu’il fallait pour arriver à l’autre pays latin . Ce voyage devait permettre à eux de se connaître mieux.




Chapitre 3

Secoue-moi, fierté


On laisse à Maria de relater l’évolution de cette histoire :

En effet, je n’étais pas fâchée outre mesure, de l’indifférence de Christophe, qu’il semblait plus professionnel qu’un homme normal. De toute façon, ce qu’il nous joint c’était le travail, l’exercice du métier. Les autres choses, devaient être restées à part.

Dés l’arrivée à notre destination, nous sommes reçus par Salvatore, l’autre correspondant dans ce pays que j’avais connu par le biais du journal et nous avions participé l’année dernière à une conférence englobant tous les correspondants et reporters en Amérique de sud.

Nous sommes amenés dans un appartement où se trouvent trois autres journalistes étrangers, pour nous installer avec eux; chacun dans sa chambre, cette fois là.

J’étais contente de retrouver cette liberté provisoirement gagnée, parce que dans d’autres circonstances, nous devions être un couple parfait, donc se coucher ensemble ..

Le soir, nous avons fait la connaissance de nos co-habitants :

Franc, un belge wallon, envoyé par Reuter, de trente deux ans. Timide et un peu effacé.

Rajab, délégué par la télévision d’’Aljazeera, un libanais de trente cinq années. Un très beau garçon, grand, à une petite barbe claire.

John, de BBC, anglais, plus âgé que les deux précédents, aux cheveux gris, et très gai

Ils nous ont accueillis chaleureusement, demandé si nous avons fait bon voyage. Puis, l‘anglais est monté dans sa chambre chercher une bouteille de whisky et retourné avec cinq verres cherchés dans la cuisine. Rajab, le libanais est allé au
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réfrigérateur importer pour lui une canette de coca-cola; il ne touchait pas à l’alcool .

Une discussion immédiate a été entamée par Rajab, en buvant tranquillement son coca, et relevant son cigare à sa bouche pour le faire tourner entre ses dents. Il nous a dit en secouant légèrement sa tête: 

«  Ce qui est étrange dans la dictature de ce pays, que les militaires sont plus acharnés contre les femmes rebelles que cotre les mâles . J’ai cherché à savoir pourquoi. Ils ne les prennent pas pour prisonnières, parce qu’il est difficile de les garder seules dans des prisons spéciales; encore qu’il faut les protéger des viols répétés par les soldats, parce que la rivalité entre les violeurs risque de semer le désordre dans les groupes . Puis, ces femmes sont plus dangereuses pour eux que les hommes rebelles; car, elles sont plus têtues dans les interpellations et la torture, ce qui leur faire perdre le temps . C’est pourquoi ils préfèrent les tuer immédiatement dans les rafles ou après les combats, tandis qu’ils gardent les hommes vivant jusqu‘à un autre sort » .

Je me suis intervenue pour dire :

« Je crois que les raisons sont plus profondes. La dictature veut perpétuer dans le pouvoir . Elle s’enfiche du nombre des individus civils tués dans les combats; mais pour les femmes, elles sont par la nature en principe génératrices des enfants qui risquent de devenir ,à leur tour rebelles comme leurs mères . C’est pourquoi les faire disparaître ajoute de longues durées à la pérennité de leur pouvoir ! »

Rajab m’a répondu que j’avais raison , et qu’il connaît lui un autre exemple pour que les dictatures puisse résister longtemps , c’est qu’elles encouragent l’immigration des hommes et des femmes ,en donnant plus facilement l’autorisation aux femmes de se marier avec des étrangers , tandis que d’autres pays sont plus récalcitrants sur ce sujet .

Christophe s’est précipité pour dire:

«  Tout ça est superflu, l’essentiel c’est qu’il faut distinguer entre le mensonge et la réalité . On dirait qu’il y ait quelque chose dans vos propos qui tentent de fuir le réalisme et l’objectivité .C’est un faux-semblant extraordinaire dans ce que vous dites ! Un prétexte immesurable, je dirais même immorale, exempt de sérénité , avec une suavité trompeuse . Une femme ne peut pas être révolutionnaire, parce que elle est faible physiquement et moralement. Elle est d’une mentalité conservatrice naturelle. Elle est dirigée par un instinct intérieur de se protéger de l’homme qui est plus puissant et supérieur à elle dans plusieurs domaines .Il y a combien des savantes, des astronautes, des officiers , des représentants parlementaires, que des minorités minimes ?Une femme peut avoir sa place dans des métiers correspondant à sa nature: infirmières dans les hôpitaux , institutrices dans les écoles, employées dans……  »

Je l’ai interrompu, en complétant sa phrase:
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 «….dans les maisons des gens riches et corrompus; la femme peut être aussi une esclave d’un homme, une prostituée pour satisfaire à ses plaisirs. C’est ça ce que vous voulez dire? »

Christophe répondit :

« Je ne voulais pas dire ça ; mais, mettons chacun à sa place » puis il a ajouté « Vous , par exemple.. »

Je lui ai coupé encore fois sa parole:

«  il ne s’agi pas de moi . Moi, c’est autre chose, et c’est à moi de me définir et de choisir librement et en toute indépendance mon métier et mon rôle dans la société. J’en assez d’écouter et d’accepter ce que vous racontez » et j’ai voulu quitter le salon pour monter dans ma chambre.

Elle était triste parce qu’elle voulait depuis le début être gentille avec lui, serviable comme traductrice, assistante ou guide , tout ce qu’on veut ; mais pas un être inférieur à lui .

Mais, John, le représentant de BBC est intervenu pour éteindre le feu .Il a dit :

« Vous savez, chacun voit les choses d’une façon différente . Tout dépend du temps et de l’espace . Il n y a pas une vérité absolue .A toute vérité s’oppose une égale vérité .Si l’homme, je voudrais dire mâle et femelle, a trouvé la vérité originaire universelle, ou une corrélation possible entre les deux vérités , il n’aurait pas des religions, des idéologies et des lois, et il ne verrait pas des guerres ou des révolutions qui changent ou corrigent les donnes  »

Cette éloquence de l’anglais a calmé l’atmosphère ; mais Christophe est resté silencieux, comme s’il ne reconnaissait pas sa gaffe envers la seule femme dans cette réunion spontanée, des intellectuels présumés .

Il a proposé de changer le sujet, et a demandé à Franc, l’envoyé spécial de Reuter de leur dire qui est le plus important homme politique de l’année . Il a répondu timidement:

«  Pour moi, le plus important, si vous voulez dire parmi les hommes d’État, les hommes d’affaires ,les présidents des gouvernements etc. je dirais qu’a priori il n y a que des femmes au premier rang, qu’on les appèles ’’ femmes d’influence’’: une chancelière et présidente de l’union européenne;des femmes présidents et premiers ministres en Europe, en Asie et en Afrique; il y actuellement plus qu’hier, des femmes ministres, députés, des femmes de droite, des femmes de gauche, partout dans le monde. Puis il y a la parité qui s’installe dans plusieurs assemblées ou comités importants dans différents pays, même dans le tiers monde, comme à l’Union africaine ou des pays de l’Amérique latine. Donc pour moi c’est la « femme » tout
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court qui est la plus importante de l’année. »

J’avais envie d’applaudir les dires honnêtes du belge, mais je craignais que ce geste aggrave l’inquiétude de Christophe de voir compromettre notre collaboration, s’il y en aura prochainement .

De toute façon, elle était fière d’elle-même, parce que, d’abord, elle n’a pas laissé Christophe dire des méchancetés contre les femmes et tenter, en même temps, de la baisser devant tout le monde ; ensuite parce que la majorité des hommes dans cette réunion était pour la glorification de la femme .

Christophe était encore plus fâché des paroles de Franc, pas parce qu’elles étaient fausses, mais parce qu’elles étaient vraies.

John a proposé ,enfin, de prendre le dernier verre, la bouteille de whisky étant en train de se vider entièrement .

Chacun est monté après , dans sa chambre .


Chapitre 4

Le retour toisé


Maria, très émue, n’a pas pu fermer les yeux jusqu‘à minuit ; elle ne trouvait pas son ‘’ata raxia‘’, sa paix intérieure. Elle se demandait si elle n’avait pas tore à riposter trop vivement aux propos de Christophe; puisqu’il s’agissait d’un échange de points de vue entre amis, pas d’une guerre de religions.

Elle pourrait à tout instant lui dire qu’elle rentrera chez elle, même si elle a perdu son poste au journal après. Mais elle a trouvé cette idée ridicule, vu la raison dérisoire de cette réaction démesurée.

Il fallait donc se rattraper, de lui dire que c’était une erreur passagère non intentionnelle ! Qu’elle l’estime, en fait, et qu’elle l’aime bien.

«  L’aimer bien? Ce n’est pas l’aimer tout court? » ; elle se demandait encore ; mais cette fois là, elle a senti les battements forts de son cœur.

Elle a décidé d’agir immédiatement. Elle a mis un déshabillé sur sa chemise de nuit et sortit pieds nus dans le couloir pour frapper légèrement à la chambre de Christophe qui était à côté de la sienne, après avoir vu de la lumière en bas de la porte.
Elle se souvient bien de cette nuit là :

Christophe était en robe de chambre, avec de lunettes de lecture accrochées sur le nez. Il a cru que j’étais souffrante et j’avais besoin d’une aide. Il s’est dirigé maladroitement vers l’interphone pour avoir la ligne.

Je me suis précipitée pour tirer sa main et lui dire :

« Il ne s’agit pas de ce que tu penses. Je ne suis pas malade. Je suis venue pour te demander pardon. Je ne veux pas gâcher votre soirée. C’était ma faute de te couper la parole en deux fois. Je n’avais pas du tout raison. Vas-tu m’excuser? »

J’avais envie de pleurer et de l’embrasser .Mais il m’a dit :

«  ça ne peut pas attendre jusqu’à demain? J’ai franchement oublié de ce que
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tu m’as fait! »

Cette froideur et cette indifférence dépassant toutes les limites, j’ai pensé qu’il les a faites exprès, pour allumer mes attentions . Je suis restée debout quelques instants en attendant de lui qu’il me dise quelque chose qui ne me blesse pas autant . Mais il n’a pas bougé . Il ne m’a pas même demandé de m’asseoir . J’était un rien pour lui . Une femme inférieure, inégale, ordinaire, comme toutes les femmes qu’il ne respecte pas .

Mon amour-propre était horriblement secoué que ma main n’a pas voulu se tendre pour le saluer. Mes yeux sont restés figés sur ses lèvres froides que je pensais qu’elles se joignent aux miennes dans un long baiser. Puis, je ne sentais rien .

J’étais comme dans un rêve . Plusieurs images passaient dans ma tête . Les unes étaient avec lui , dans un combat de rue et il m’a sauvé d’une mort éminente en me prenant dans ses bras. Les autres dans un hôpital militaire où j’étais allongée sur un lit blanc avec des larges tâches du sang sur les draps , et lui était à mon chevet. Il passait un mouchoir humide sur le front .

Puis , j‘ai ouvert les yeux pour me trouver allongée sur le tapis de la chambre de Christophe et ai senti sa main, en chaire et en os, essuyant mon front avec un mouchoir hydraté . Or, ce n‘était pas un rêve; mais l‘illusion que m‘a provoqué la véracité de mes délires. Je suis devenue capable d‘accepter tout. S’il me chasse je le fait ; s’il me garde je l’accepte aussi.

Alors, je me suis trouvée, pour la première fois, dans ses bras; il m’a serré la poitrine quand j’étais bien réveillée et m’a porté dans son lit , comme une poupée gonflable pour me faire l’amour. Mais je n’avais pas honte, ma fierté restant dans l’esprit, pas dans la chaire .

Est ce qu’il m’aime vraiment ou il a voulu me compenser de la peine que j’ai éprouvée en lui surprenant, à une heure du matin, comme un sort fatal?

Comment suis-je tombée amoureuse, dans moins de quarante huit heures, de quelqu’un qui fait l’amour quand il veut , et il peut le refuser quand il veut ? Est ce que cette sensation vient d’une certaine croyance ambiguë du mazdéisme qui accepte le bien et le mal? Ou je trouve le plaisir dans la soumission à l‘homme?Je n’en sais rien , puisque je connais très peu sur Christophe, dans le domaine de comportement social et sentimental, à part son arrogance et l’obsession de montrer toujours qu’il est sûr de lui, sûr de ce qu’il dit et de ce qu’il pense .

Le lendemain matin ,il m’a dit bonjour comme si rien était la veille .Nous avons attendu Salvatore pour aller ensemble faire une entrevue avec certains membres d’une organisation de rebelles travaillant clandestinement dans les montagnes .

Ce n’étais pas une chose facile; Nous avons marché des heures à pieds, puis
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escaladé des falaises d’altitude et descendu dans des vallées boueuses, jusqu’au centre de commandement général, caché dans un endroit secret.

L’entretien était dirigé par un civil qui se disait colonel, avec de grosses moustaches et lunettes noires foncées pour camoufler ses regards plutôt qu’à se protéger du soleil. Mais il était franc avec nous, considérant que nous appartenons à un journal de gauche en France .

Il nous a révélé les secrets de certaines activités qu‘il a estimées décisives dans les prochaines semaines ., tout en demandant à nous toute la discrétion possible; malgré qu’il savait que si nous étions là , c’est pour avoir des informations plus que les voir cachées . Cela n’était pas sérieux , et Salvatore nous à fait signe de quitter cet endroit , considérant que ce n‘était pas utile de continuer .

En route de retour , Christophe nous a expliqué qu‘il va développer un rapport qui contient pas seulement les secrets du colonel., mais ajouter à ça ,qui était trop grimaçant, que le colonel a ouvert sa poitrine pour révéler aux lecteurs du journal la vérité de la situation .

Je n’étais pas étonnée de son intention d’exagérer le niveau de crédibilité des mots du colonel , mais de le surpasser et dire que c’était grâce à lui, seulement à lui, que nous sommes arrivés à ce résultat . C’était encore l’arrogance et pas moins de l’arrogance, et tout était faux .

Je suis restée silencieuse pendant le reste de la route, mais j’ai regretté beaucoup l’attitude de Christophe .

Le soir n’était pas meilleur. Il a continué à m’ignorer ,tout le temps; pas seulement en consacrant une grande partie de la soirée à rédiger son rapport dans sa chambre ; mais à provoquer une querelle politique avec Rajab, que je l’ai entendue de ma chambre, qui a duré toute la nuit.

Il aurait dû dire en montant l’escalier qu’il ne me verra pas pendant la soirée, parce qu’il serait occupé, et il aurait pu chercher à me trouver dans ma chambre, avant ou après qu’il commence ses discussions interminables avec les collègues .

Il serait égal pour lui que je fusse présente ou pas dans ses entretiens avec les autres . Il était habitué à être accompagné par ce genre des femmes qu’on appèle ’’des cantinières’’ qui ont la réputation de ne pas seulement servir les militaires des boissons , mais coucher avec eux pour servir leur chaire .. Moi; je ne suis pas de cette catégorie .

J’ai assisté de loin à sa discussion avec Rajab . Ce dernier disait que le putsch qui gouverne actuellement le pays est de droite ou de l’extrême droite, et il est lié aux intérêts des compagnies de pétrole internationales capitalistes et impérialistes .Il avait selon moi , tout à fait raison de dire ça . Mais Christophe lui a répondu méchamment

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« Vous, qui êtes libanais, musulman, parlant au nom d’Aljazeera, n’avez pas le droit d’en juger. En principe, vous devez être conservateur avant tout , c’est à dire de droite, donc de la même famille qu’eux ! ».

Je n’ai pas entendu la riposte de Rajab; mais j’était furieuse de cette nouvelle agression de la part de Christophe, sans raison apparente, mais facétieusement au service de la moquerie de ce pauvre gentille journaliste .

Bref, c’est un homme sans cœur, ni âme, ni foi, qui a pénétré de force dans ma vie, avec ses armes incassables du charme et de phisique agréable , attirantes pour le femmes . Il est monté tard dans sa chambre .


Je me suis levée et descendue dans le salon pour montrer mon impartialité ;suis restée un peu, puis j’ai voulu remonter dans ma chambre; j‘ai pris l’escalier, puis le couloire, mais quand j’ai passé devant la porte de sa chambre, je ne pouvait pas me contrôler, j’ai élevé ma main pour frapper à la porte, mais sa voix est venu de l’intérieur me surprendre. Il disait :

«  Je t’ai laissé la porte ouverte. Tu peux entrer! »


Chapitre 5



Le mépris





Le travail a trouvé son apogée la semaine qui a suivi notre départ de Bolivie. Notre collègue Salvatore, nous a organisés plusieurs entrevues et réunions des deux côtés opposants, le gouvernement putsch et les rebelles. Personne ne pouvait dire à quoi peut ressembler l’issue finale. De toute façon, en Amérique latine, à cause du colonialisme perpétuel , puis l’indépendance pauvre d’idées et des moyens, on ne peut pas imaginer une stabilité durable, tant que l’ignorance, la pauvreté et la corruption reste les éléments essentiels da la situation géopolitique dans chaque pays . La gauche fait des pas monstrueux dans l’évolution actuelle des évènements .

La différence des points de vue, entre Christophe et moi, d’un côté et entre nous deux et le reste des autres co-habitants de l’appartement, de l’autre côté, n’a pas cessé d’augmenter ; C’est toujours à la recherche des éléments essentiels des conceptions principales de la démocratie, du progrès et de la gauche, ainsi que leurs opposés et de leurs synonymes que la discussion se déroule souvent; mais, les idées - clefs ne sont - elles pas les clefs de toutes les idées?
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C‘est pourquoi la bagarre intellectuelle éclate entre nous, de temps un temps , provocant un déluge d‘émotions et des sentiments divergents .
J’ai noté dans les deux cas, que Christophe n’a jamais eu une véritable ligne de conduite, idéologique personnelle permanente à souligner, encore que notre travail exige la neutralité ; mais entre collègues nous devons connaître la véritable conviction de chacun, pour ne pas tomber dans des pièges de communication et de compréhension.

Le philosophe Kant quand il a parlé de l’air de Lumières ,il a dit que nous ne vivions pas l’air de clarté mais celui de clarifier .Chacun de nous montrait son identité culturelle idéologique, plus ou moins claire, sauf Christophe qui utilisait l’ambiguïté le l’apparence comme moyens de se révéler intelligent, connaisseur, savant… et quelques fois, un héros .

Autre chose, il a volé, à plusieurs reprises nos opinions, et nos analyses et il les avait insérés dans ses rapports. J’ai voulu lire un seule fois quelques aspects ou caractéristiques de ses propres réflexions ; je n’ai pas trouver .

Mon problème c’est que je n’avais pas la possibilité de communiquer ou de commenter, moi-même ,les évènements qui déroulent autour de moi, tant que je suis accompagnatrice et traductrice , mais pas une correspondante active . J’ai dû garder mes opinions et mes réactions dans ma tête .

J’ai remarqué un certain rapprochement entre Christophe et John, l’anglais. Je n’ai pas su pourquoi, mais je les ai entendu hier parler d’un poste important que la BBC va installer dans les bureaux de l’association anglaise à l’union européenne, comme un délégué général .John a précisé que les rémunérations de ce poste sont très importantes

Aujourd’hui, Christophe m’adit qu’il était élu par l’association de BBC pour la représenter à Brussel et à Luxembourg ; même que rien ne pouvait être décidé d’un
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jour à l’autre. Pour remplir des postes de ce genre il faut plusieurs semaines ,voire plusieurs moi de délibérations .Mais Christophe mentait , soit parce qu’il est mythomane ,soit il a simplement voulu montrer son importance .

C’est pourquoi, il a invité John à diner dans un restaurant assez cher en ville . Il m’a demandé de les accompagner si je peux .J’ai accepté volontiers l’offre pour approfondir la connaissance de ce qu’il tourne dans leurs têtes. Nous nous sommes donnés rendez-vous dans le restaurant même.

J’ai accompagné Christophe ;mais John est arrivé avec une belle femme mûre de trente ans à peu près, qui s’appelait Paola . Celle -ci n’a pas cessé pendant le repas à regarder dans les yeux de Christophe et faire du charme à lui, tandis que John, en échange, me donnait des coups de pieds sous la table .

J’ai compris le bazar que les deux hommes était en train de conclure pour se préparer à accomplir leur plans, même hasardeux et infructueux. .Je me suis dit que pendant toute la semaine dernière , nous avons fait plusieurs fois l’amour dans sa chambre ou dans la mienne, pour nous trouver finalement devant une sorte d’échange pervers entre nos deux couples d’amis .

Le compromis, ou simplement imaginer ce compromis, m’a écœuré profondément et j’ai voulu retourner vite à notre appartement, sans attendre d’autres propositions qui auraient prolonger notre sortie .

Paola a téléphoné le lendemain pour dire quelque chose à Christophe , et j’ai entendu dans le salon la réponse de celui-ci qui a essayé, je pense, de ne pas s’engager trop avec elle, en pensant, peut- être ,à se contenter de nos rencontres nocturnes .

Quant à moi, le basculement de la situation ne m’a pas laissé rompre
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définitivement notre relation intime, car j’avais toujours l’espoir qu’il change un jour;. Mais la continuation de notre travail, malgré ce bordel dans notre vie intime et nos aventures de deux côtés, n’a pas été infectée ; elle restait intacte pendant la journée .

Mais, un jour, l’égoïsme et la lâcheté de Christophe m’ont choqué énormément et compromis la quiétude de mon esprit, quand la police nous a interpellé sur les derniers entretiens avec des personnes qui n’ont pas la loyauté suffisante, par rapport à leur régime .

Nous nous sommes interpellés séparément . Christophe était le premier. Mais quand j’étais interpellée, moi-même, j’ai compris de certaines questions ou certaines commentaires à mes réponses , que Christophe leur a réveillé certains renseignements me concernant qui peuvent ennuyer à ma situation dans mon pays d’origine . Quelques fois ces renseignements n’avaient aucun rapport avec les entretiens en question .

Cela reflète que pour lui, plutôt sa liberté personnelle que n’importe laquelle implication dans les affaires des autres ,même peu importantes, comme celles de moi-même en tant qu’une journaliste de gauche; à l’instar que lui d’ailleurs .Il a dû dire qu’il est là pour transmettre à son journal très objectivement, des résultats de ses entretiens qu’il les estime conformes à la loi et ils ne heurtaient pas à la sécurité du régime .

Il n’a pas voulu se perdre dans les jungles des croyances et idéologies opposée; a-t-il dit sans doute.. La sagesse impliquerait, selon lui,.de compromettre les autres que de rester quelques jours incarcéré dans une prison .Or,l’impassibilité et l’imperturpabilité restent ses lois à appliquer dans tous les cas .

Malgré la révélation et la dénonciation de Christophe , la police nous ont laissé
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tranquilles . Peut-être, trouvaient-ils que les mesquineries de Christophe n’augmentent pas l’ampleur de leurs investigations ; c’est pourquoi ils ont estimé qu’il n y avait pas des raisons valables pour nous incarcérer .

Après cette interpellation , je n’ai pas hésité un seul instant à ne plus entrer dans sa chambre la nuit ,et suspendre tout engagement émotionnel de mon côté, si je peux.


Chapitre 6

Une certaine revanche


Deux nuits consécutives, je ne suis pas allée dans la chambré de Christophe ; et pendant deux journées de travail, je n’ai pas dit un seul mot sur ce qui est passé au cours du diner avec John, ni de la visite de Paola..

Lui, a continué à suivre son habitude personnelle égoïste de ne jamais parler de nos nuits pendant la journée. Même le soir, pendant le repas, et le bavardage avec un ou deux collègues, il ne faisait jamais allusion à ce que nous serons prêts à faire à la fin de soirée. C’est la métaphore qui joue dans notre relation charnelle ; soit par le regard, soit par le geste ou simplement par le moyen le plus direct : frapper à sa porte.

Il ne vient pas me chercher dans ma chambre quand il remarque mon absence .. Rien de tout ça ces derniers jours ;c‘est comme si la terre a cessé de tourner ..

Sa vision de l’amour était contraire à la mienne. Il n’a jamais montré une affection . Il n’a jamais prononcé un mot d’amour même quand nous sommes couchés ensemble . Il ne m’a jamais prononcé les mots ’’je t’aime’’ ou quelque chose qui leur ressemble;jamais dit si j’étais belle ou laide ; intelligente ou idiote ; amoureuse de lui ou pas . C’est le sphinx lui-même . Il sait uniquement faire l’amour , sans rien dire, ni avant ,ni pendant, ni après.

Je l’ai accepté comme il est, ou comme il a voulu , peut-être, que je fasse .Mais la réticence à l’amour était son handicap et son charme à la fois, et s’il était résistant à la correction ou à l’amélioration , je ne pouvais rien faire pour lui, ni pour moi, même si je lui ai montré l’indifférence, la négligence ou l’abstention .

J’ai songé qu’il n y aura que la jalousie , ou la rivalité, peut-être, avec un autre homme choisi par moi-même, qui peuvent provoquer chez lui une quelconque réaction . C’est pourquoi je me suis dit que Franc, jeune et beau, peut faire l’affaire .

Un jour je n’ai pas pris ma place habituelle quand nous mangions ensemble, mais à côté de Franc . J’ai fait tout mes possibles pour montrer que je me suis attaché à lui, qu’il m’intéresse et qu’il me plait. J’ai souris plusieurs fois à lui . Je lui a fait des regards prolongés quand il parlait . Je lui ai demandé certains services à table, si
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j‘avais besoin ou non ; sans dire un mot à Christophe , comme s‘il n‘existait pas .

A la fin de repas, j‘ai demandé à Franc de m‘amener voir un film, s‘il a le temps ; il a dit timidement oui . Nous sommes sortis immédiatement après le repas, et je le pris par la main, avant de traverser la porte d‘entrée .

J‘ai lancé un tout dernier regard à Christophe, avant que nous soyons complètement dehors. Il était ébahi, figé et songeur .

C’était exactement ce que j‘ai voulu .Parce que quelqu’un qui mettait le plaisir charnel au premier rang, à la place de l‘amour, méritait cette épreuve..

Au cinéma ,j’ai cessé de faire du charme à Franc. Je ne pouvait pas continuer à faire la comédie avec lui. Il était tellement naïf, pour être compromis dans mon projet dangereux .

Nous étions en train de retourner, après le film , quand il m’a proposé d’aller danser dans une salle de dancing , qu’il avait aperçue la veille à côté de notre résidence .

J’ai accepté sans hésitation , parce que j’ai estimé que la prolongation de mon absence dans l’appartement pourrait augmenter l’effet de mes manœuvres vis-à-vis de Christophe

En dansant dans la salle, le pauvre Franc n‘a pas osé de me serrer ou chuchoter des mots doux dans mes oreilles , comme la plupart des hommes et des femmes dans notre situation. Au contraire, sa timidité était aggravée encore plus par notre rapprochement du corps .Il dansait comme un adolescent qui venait d’apprendre les premiers pas et tournures ...Mais sa gentillesse, même sa timidité, m’ont comblé . Je garderai ces souvenirs avec lui ,à cause de leur opposition complète à ceux du sacré Christophe .

Au lendemain nous avions, par imprévision, une conférence de presse avec une personnalité importante, que l’autorité militaire nous à fait part par un coup de téléphone au dernier moment . Tous les cinq co-habitants, et Salvatore en plus ,étaient présents pour ne pas agacer le putsch .

Nous étions assis, tous ensemble, sur le même rang , j’ai choisi instinctivement le siège à côté de Christophe . Il s‘agissait du travail, quand même; je me suis dit après . Mais ce dernier n’écoutait pas le conférencier, ni les journalistes qui lui ont posé des questions . Christophe était ,pour une fois, absent d’esprit . Il tournait la tête, d’un temps à l’autre, vers Franc qui était complètement absorbé par la discussion .Mes manipulations ont, donc, bien réussi .

Mais, juste après la conférence, Christophe est entré en discussion avec Franc. Elle a abouti en quelques minutes à une véritable querelle entre les deux . Le méchant Christophe a inventé tant d’idées, fausses entièrement, qui n’étaient pas vraiment au
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cœur de la conférence , parce qu’il a passé son temps à penser à la revanche qu’il prendra contre Franc , pas aux conceptions et propos de la locution de l‘homme politique .

Moi, j’étais fâchée, mais je ne me suis pas intervenu dans la querelle, pour ne pas ajouter du feu à la lutte que les deux hommes ont entreprise . Ce sont les autres collègues qui ont concilié entre les deux ; puis, nous sommes retournés, au ralenti, plus ou moins bavards, dans notre appartement avec Salvatore qui a voulu s‘assurer de la paix installée entre les deux journalistes .

A la fin de la soirée, j’ai choisi le moment où Franc voulait monter dans sa chambre pour que je fasse la même chose, sous les yeux de Cristophine lui-même. Mais, en fait, je suis allée dans ma chambre . Il serait catastrophique pour le pauvre Franc si j’ai continué avec lui ma comédie et entrer réellement dans sa chambre .Le doute et la jalousie de Christophe sont , à juste titre , assurées ; et c‘était ça le principal..

Je suis restée longtemps réveillée dans mon lit . Je songeais à l’avenir de notre mission, qui va durer encore plusieurs semaines, parce que le putsch militaire a réalisé certain succès . Alors comment je peux suivre le développement de mes rapports devenus, à la fois, très compliqués avec les deux, Christophe et Franc ?

Chapitre 7

Je t’oublierai !


J’ai constaté après une réflexion profonde, que j’ai crée par une conviction intérieure un argument irréfutable qui consiste à dire que ma fierté est sauvée ; car, Christophe est devenu jaloux, enfin, à cause de ma nouvelle relation avec Franc, sans décider définitivement, si je reste amoureuse ou pas.

Mais le gros problème qui a surgi à présent, c’est que Franc avait cru à mes avances, et il a commencé à montrer son attachement à moi par tous les moyens. Or, je me suis trouvée avec cette manière devant un dilemme sans issue ; devant un fossé que j’ai creusé moi-même pour que je tombe dans ses profonds.

J’avais la fausse idée qu’un homme très timide comme Franc, ne peut accéder qu’aux plaisirs intellectuels ou spirituels. J’avais tore ; car la façon dont Franc a utilisé pour me séduire étais efficace. J’ai commencé, depuis un certain temps, à m’intéresser à ses émotions et ses sentiments amoureux.

Christophe , malgré que je ne monte plus dans sa chambre, n’imaginait , je suppose, je puisse être attachée à quelqu’un d’autre.Il faisait encore son recours aux mythes pour se consoler , dans son intérieur , sa déception ou son échec, et camoufler, en fait, sa faiblesse morale. Tout cela ne paraissait probable dans son cas . .

Seulement , je me suis demandée si mon intéressement à Franc et, peut-être le vrai amour qui s’approche lentement à mon cœur, ne sont qu’un enrichissement de ma revanche vis-à-vis de Christophe. J’avais peur de décevoir ou trahir Franc dans l’avenir si je continue à écouter les mille diables qui résident encore dans mon esprit .

Mais l’obstination de Franc m’a poussé à avoir un véritable sentiment amoureux envers lui , tout en restant au stade d’echange des mots agréables et l’envie de nous trouver ensemble , séparés de temps en temps de notre clan de journalistes, devenus, avec le temps, des amis solidaires, trop liés par les circonstances .
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Ma relation de travail avec Christophe reste normale, malgré tout .J‘ai réussi à lui convaincre tacitement que notre travail doit être dissocié complètement de nos préoccupations personnelles .

De plus en plus , j‘aimais Franc; j‘appréciait ses idées très proches à ma conviction idéologique de gauche, malgré son appartenance à une agence conservatrice et des journalistes considérés par nous, les progressistes, comme des gens de droite . . .

Nos rencontres sont multipliées par deux, et nous avons cherché chaque minute à gagner dans notre quotidien: entre les entretiens , les conférences, les investigations et les enquêtes .

Les salles de cinéma ,quand on trouve le temps, comme les dimanches , par excellence, présentent l’endroit idéal de nos rendez-vous,pour nous séparer des autres, spécialement de Christophe qui, d’ailleurs, n’aimait pas les films cinématographiques.

Un jour, en quittant la salle, nous nous sommes trouvés d’un seul coup, au milieu d’un combat de rues entre partisans des rebelles et des milices d’extrême droite, alliés aux militaires .

On entendait de partout des éclats de balles et d’explosifs, des cris , des hurlements des voitures blindées qui arrivent , accompagnées d’ambulances.. bref, une petite guerre comme celles qui éclatent de temps à autre , depuis notre arrivée dans ce pays .

J’ai voulu m’abriter avec Franc dans un lieu sûr; mais en courant vers l’entrée d’un immeuble je suis tombée par terre ; Franc a reculé pour m’aider à me soulever . Un homme armé s’est apparu dans la rue, à quelque dizaines de mètres ; il lança une grenade qui est tombée à côté de nous, puis il a disparu . Franc était touché par des éclats dans la nuque et le bras, tandis que moi étais épargnée, parce que allongée par terre, alors que lui était debout .

Le sang coulait par tout; sur son visage, sa chemise , ses mains. Je l’ai pris entre les bras et j’ai attendu une ambulance pour le prendre dans un hôpital.

Vingt minutes après, nous étions dans les urgences d’un hôpital médiocre . Un chirurgien m’a dit que les blessures de Franc n’étaient pas tellement graves après les premiers soins ; mais il était mieux qu’on le garde pendant quelques jours à l’hôpital . Franc était conscient et il m’a remercié pour mon aide, tandis que c’étais moi qui devais lui remercier parce qu’il a risqué sa vie en reculant pour me secourir .S’il était tout seul , il ne serait pas touché .

Je le visitais tous les jours sans ou avec nos collègues et je lui ai donné tout ce que je pouvais faire avec une profonde tendresse et quelques baisers à chaque fois je trouvais l‘occasion .
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Il m‘a demandé un jour de lui chercher dans sa chambre un livre ou deux, de ce qu‘il a l‘habitude de lire, et son cahier de rapport s pour décrire son petit malheur à son agence.

La chambre de Franc était en face de celle de Christophe . Quand je suis entrée , j’ai eu un sentiment bizarre d’un appel intérieur qui me pousse à me trouver avec lui sur son lit, mis au milieu de la chambre, comme celui de Christophe . Je suis restée assise sur le lit en réfléchissant quelques minutes , puis j’ai décidé de faire l’amour avec lui, pour la première fois, quand il sort ne l’hôpital .

Christophe n’avait montré que peu d’intérêt pour visiter Franc plus qu’une fois. Je me suis demandée s’il n’a pas profité de l’absence de Franc, pour essayer de me récupérer en quelque sorte. Moi, je n’ai pas changé ma réticence et ma recherche absolue de dignité personnelle .

Quand l’hôpital permis la sortie de Franc , j’ai appelé Salvatore pour accomplir les formalités, en vertu de son rôle de surveiller à la satisfaction de nos besoins administratifs et autres, dans ce pays .

Franc est retourné à l’appartement dans l’après-midi et il a dîné avec nous. Il était en bonne forme et riait joyeusement avec les copains, contrairement à ses habitude .L‘amour lui a donné de relance et du courage pour oublier sa timidité, pensais-je profondément .

Le soir, Franc était le premier à monter dans sa chambre .Je suis restée un peu dans le salon afin de dire à tout le monde ‘’Bonne nuit’’, pour que personne ne soupçonnait qu j’ai suivi Franc dans sa chambre .





………..





Cette histoire entre Maria et les autres s’approche à sa fin. En réalité, notre journal ne s’intéresse pas à ce que nos correspondants ou nos reporters faisaient dans leur intimité . Mais le dernier acte a attiré notre curiosité .

Maria monta l’escalier tout doucement quelques minutes plus tard, et quand elle fut arrivée au milieu du couloir entre les deux chambres, de Christophe et Franc, située face à face, elle s‘est arrêtée quelques instants, puis elle a frappé à la porte de…. Christophe !

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Il était surpris et il l’a pris dans ses bras.

Nous laissons Maria continuer la description de cette scène :

Nous sommes entraînés dans des longs baisers , puis Christophe m’a porté dans ses bras comme la première fois, sur son lit . Il m’a fait l’amour comme s’il n’a jamais fait auparavant . J’étais dans une extase sublime . J’ai fermé les yeux et je lui ai dit, en criant très fort:

« Je t’aime , mais je t’oublierai !
« Je t’oublierai ! »
« Je t’oublierai ! »

Il ne m’a pas répondu.

Si vous voulez la vérité , je ne trouverai mieux que Christophe dans mes prochains voyages .

Fin

Les derniers hommes honnêtes

Adel El Zaïm


Les derniers hommes hnnêtes



Chapitre 1 1


La moralité retenue ou simplement revendiquée par un homme( ou une femme) non crédible dans notre temps moderne , c'est juste dire des mensonges. Un honnête être humain doit continuer à faire ou dire vrai sur lui-même d'abord. Car, il sera facile d'accuser les autres et dénoncer leurs fautes.Mais la reconnaissance de ses propres erreurs est une question difficile. Souvent il change complètement la vérité pour son compte, justifiant là son comportement par des points différents. En fait il continue à porter une notion personnelle de responsabilité sociale que personne n'accepte.

Je dirais que je n'étais pas un homme très juste et honnête tout le temps, parce que je ne veux pas être menteur aussi, mais je connaissais dans le passé un individu faisant copie exacte des hommes qui ont gardé de longue date une image fausse de surhommes avec une entière contrevérité continuelle, non seulement dans leurs affaires privées, mais aussi dans leurs activités publiques .


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Cet homme, l'appelons Jean, a été marié plus qu'une fois, avait des différents emplois et a rencontré volontairement ou accidentellement beaucoup de personnes (des gens de toute sorte , de tous les niveaux... des collègues mâles ou femelles, des amis et des petites-amies inclus) soi-disant pour garder une vie normale. . Il est maintenant en sa cinquième décennie d'âge. Alors il est temps de préserver le bon partenariat à l'intérieur comme à l'extérireur de chez-lui et d'avoir une bonne apparence phisique et une certaine prospérité matérielle .


Tout va bien jusqu'à maintenant, mais l'arrivée dans sa vie d'une femme franche et stricte dans ses actes comme dans ses réflexions , a changé , sinon bouleversé, ses habitudes et son train-train de la vie . Elle est belle, très intelligente et ynamique, pas moins expérimentée que lui, avec un niveau semblable de culture et de disponibilité sociale.


Comme d'habitude, Il lui a raconté, depuis le début, des mensonges en abondance : D'abord, il lui a caché qu' il a été marié et qu'il avait même des enfants, grands et petits de plusieurs lits. Deuxièmement, il a dit qu'il est tombé amoureux d'elle très profondément quand il l'a rencontrée, tandis qu'elle avait dit à cette même première rencontre , après ses quelques manoeuvres de s'introduire en sa vie d'une façon ou d'une autre, qu'elle a entendu préciser franchement , dans un stricte sens des mots, que pour mieux se comprendre elle n'était pas prête à avoir un lien de sentiments ou d'affections autres ceux de l'amitié ( pas d' histoire d'amour, donc) avec un homme qu'elle connaissait peu de lui.

Il a répondu qu'il n'a jamais cherché de simples aventures avec des femmes respectables comme elle, qu'il était toujours sérieux et franc avec tout le monde . "L'amour n'est pas
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une chose facile, vous savez", a-t-il dit, pour la rassurer peut-être, mais il croyait vraiment que pour gagner le coeur d'une femme, il faut la patience , car ce n'est, pour lui, qu' une question du temps, et il parvient , enfin , à son but, dans tous les cas .

Etrange homme narcissique et prétentieux ! Je l'ai croisé un jour dans la rue, alors il m'a dit sans préambule : Je suis toujours en quête de l'acceptation de la femme dont j'ai raconté mon histoire avec elle., puis il a ajouté : '' C'est la première fois qu'une femme résiste à mes avances aussi longtemps . C'est vraiment bizarre ! '' .

Je n'ai rien répondu, car j'ai supposé qu'il sera fâché si j'ai dit la vérité que toutes les femmes ne sont pas très faciles comme il pensait . Il y a beaucoup entre elles qui sont adeptes des nouvelles conceptions sociales concernant la situation de la femme actuelle, de l'ampleur de son autonomie , des dimensions de sa liberté ....

Il a souligné qu'il était absent pour peu de temps, mais le jeu n'est pas fini. "Elle doit se demander où j'étais. Sans doute elle pense beaucoup à moi "

J'ai dit, "Non jusqu'à maintenant, car,il n'y a aucun indice de montrer qu'elle ait répondu favorablement à vos avances, je veux dire si elle s'efforce en réalité de se comporter comme une femme amoureuse ou quelque chose comme ça, elle aurait dû agir différemment".

Il a rougi peu en admettant que : "parfois, elle prononce de petites remarques sur quelques sujets de discussion, me rappelant les règles de notre amitié : Aucune de répétition des mots excessivement doux. Aucun contact sur la peau partout , en parlant ou en riant, même pour toucher la main! Aucun baiser sauf pour dire Bonjour ou Bonsoir. En fait, Je n'ai pas fait
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d'objection à cette attitude pour l'instant, parce que j'espère réaliser énormément des choses de ce contact avec elle. En effet, je n'ai peur de rien " a-t-il dit .

J'ai suggéré de l'inviter avec la dame au dîner. Il a dit avec un sourire malveillant : j'espère que vous avez la bonne intention au-delà de cette invitation. Vous savez, elle n'est pas la femme qui accepte de changer si plus facilement .

J'ai répondu fâché : "vous croyez que je vais voler cette dame et et vous priver si terriblement d'elle? Il sera vraiment très idiot si je le fais, vous savez".

Il a dit : "je plaisante. Excusez-moi. J'accepte votre invitation : mais je lui dirai et attendrai sa réponse. Je vous appellerai après. Bon. Au revoir"



Chapitre. 2


Jean m'a présenté la belle dame avec un grand sourire : "Martha" et moi j'ai baisé sa main avec respect. Elle a dit "je suis heureuse de vous connaître. Jean m'a parlé beaucoup de votre amitié. Pour moi il est merveilleux de savoir ce que vous pensez de lui, aussi" et elle a ri gentiment.

Autour d'une table au milieu du restautant, la discussion sur plusieurs sujets était amicalement engagée. Jean et Martha avaient été submergés dans le sujet de droits de femmes. Quelques points ont été néanmoins discutés entre eux. Je suis resté à part, souriant souvent pour rien, pour garder l'atmosphère agréable qui surmontait la réunion depuis le début! Toutefois, Martha a voulu, à chaque moment montrer qu'elle a approuvé mes réflexions quand je prononcais quelque chose de juste sous ses yeux. Jean n'a pas remarqué la compassion née involontairement entre nous. J'ai essayé d'éviter le malentendu qui peut arriver à travers la discussion, mais Martha a continué les tendances à être distingte des idées de Jean.

En fait j'ai été rendu perplexe et dérangé. En tout cas, je pense que Martha n'avait pas l'intention de contrarier
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expressément Jean, mais dire la vérité du fait d'être franche entierement.

Apparemment, Martha s'est approchée de la partie faible dans mon coeur, je veux dire inclinaison instinctive vers la beauté et l'intelligence des femmes . Mais qu'est ce que je peux faire si le courant de l'événement m'a été favorable et certains points de discussion étaient dans mon avantage, en parlant des choses intellectuelles ? Dans une autre part, je n'ai pas voulu trahir l'amitié de Jean, quand il a eu confiance en moi.Ce sera un brouillage idiot

Je n'ai pas su pourquoi j'ai parlé de ma profession comme enseignant et entraîneur d'équipe scolaire de football. J'ai dit "ça m'arrange beaucoup que je vis dans le campus d'espace scolaire. Je ne suis pas marrié et je trouve cette vie avec les étudiants comme une jeunesse éternelle !"

Martha a trouvé que mon expression sur la mode de vie que j'ai décrite était intéressante, mais j'ai remarqué que Jean a froncé les sourcils et a ouvert grand ses yeux. Je pense que parlant de la jeunesse l'a irrité parce qu'il est plus vieux que moi et son appearence physique n'est pas toujours réussie. Martha a dû remarquer l'effort qu'il fait dans ce domaine.

Cependant, Jean a commencé sans aucun doute une nouvelle attitude envers moi. Il est devenu jalous et méfiant, je pense. Il a commencé de garder le silence plusieurs fois et il nous a pressé pour partir juste après finir le dîner refusant même avoir un café et à peine il a parlé de notre réunion suivante. Martha n'a pas prononcé un mot sur cette éventualité, mais elle m'a remercié pour le dîner et m'embrassé sur les joues avant le retour avec Jean dans sa voiture.

Je suis allé au campus à pieds, un peu triste. Je n'ai
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absolument pas voulu provoquer la colère de Jean, ni attirer Martha dans une telle situation qu'elle aurait refusé si quelque chose est arrivée intentionnellement dans le domaine des sentiments, par l'intermédiaire des allusions ou des clins d'oil... des choses comme ça que je n'ai jamais pensé à faire à l'occasion de ce dîner avec Jean et Martha.

Comment puis-je prouver donc mon innocence à eux deux ? Il faut trouver les moyens de ne pas laisser des mauvais souvenirs de cette soirée-là .

Le lendemain matin j'ai téléphoné à Jean pour lui demander s'il a été content de notre réunion la veille. Sa voix était forte et j'avais le sentiment qu'il voudrait ainsi cacher sa colère intérieure envers moi. Il a dit soudainement : "vous pouvez vous approcher d' elle, chaque fois que vous voulez. Je m'en fiche!"

J'ai dit avec étonnement : "vous n'êtes pas raisonnables.Comment vous pouvez l'être ? Pensez-vous vraiment que je suis attiré par elle ?"

Il a répondu : "pourquoi pas ?'Essai une fois d' avoir un contact avec elle et nous verrons après . Je vous donne son numéro de téléphone "et il a prononcé régulièrement le numéro.

Il a semblé en recherche de concurrence ou de rivalité entre nous , en même temps qu'il a montré le doute que j'arrive à gagner d'elle beaucoup plus qu'il n'avait obtenu lui-même ! Quelle bêtise ! Quelle folie !

J'ai dit : "c'est idiot et absurde en tout. Je veux vraiment garder votre amitié, Jean"

Il a dit : "pas moi" et a raccroché.
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Alors j'ai téléphoné directement à Martha et lui ai raconté brièvement la folie que j'ai entendue de Jean. Elle n'a pas été stupéfiée du tout et dit; "il m'a juste téléphoné et m'a menacé de rupture à cause de quelques mots que j'ai prononcés sur votre mode de vie. J' ai répondu que ça ne m'ennuie pas de couper et que je vous rencontrerai quand je veux. Un type comme lui doit respecter les autres et leurs opininons, particulièrement entre des gens civilisés .



Chapitre. 3






Tout était calme à 5 heures dans l'après-midi de dimanche dans le campus. Les footballeurs ont été partis après une longue journée d'entraînement. J'ai pris une douche chaude et ai changé mes vêtements pour aller en ville, quand quelqu'un a frappé doucement sur la porte sans sonner . J'ai ouvert la porte et qu'est ce que j'ai vu ? C'était le sourire de Martha, habillée en manteau rouge et une écharpe bleue-claire . Je n'ai pas cru à mes yeux .

Elle a dit "je vous ai téléphoné plusieurs fois toute la journée, mais personne n'a répondu, alors, j'ai pris l'initiative de venir et vous chercher dans le campus. Le gardien m'a montré votre appartment. Ainsi, je suis ici pour dire bonjour et prendre un café avec vous pour un peu de temps, si je vous dérange pas". J'ai dit vous êtes la bienvenue et je l'ai embrassée tendrement. Elle a pris place dans la salle de séjour comme si elle était familière depuis de longue date avec moi. C'était merveilleux et curieux en même temps .

Je lui ai proposé un verre de whiskey et suis allé chercher la bouteille et deux verres. Quand je suis retourné , elle a mis son manteau et son écharpe sur le côté et a apparu dans une robe bleue-de-velours et une large ceinture noire.
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J'ai remarqué qu'elle était complètement différente du dernier dîner, non seulement dans la façon de s'habiller , mais aussi dans le comportement. Elle a continué à sourire et même rire fort parfois. Son humour était merveilleux, en effet. Elle a fait des blagues sur plusieurs sujets plus qu'une fois, mais elle n'a prononcé aucun mot sur Jean, ni du bien , ni du mal.

Cette réunion inattendue a continué agréablement avec alternative de bavardage, de la musique, de la discussion ... et de l'eitreinte et de baisers.

En parlant des sentiments , elle a souligné qu'elle respecte le franc discours et admire le comportement fidèle et les gestes et sentiments nobles . Elle m'a demandé : "êtes-vous jamais tombé amoureux d'une femme dont le caractère essentiel est mentir ? Je ne suis pas de la sorte, bien entendue, croyez-moi, Donc, ne craignez rien de ce côté" et elle a ri, puis ajouté ; " mais je connais quelques femmes qui mentent tout le temps, pour les grosses et pour les petites choses . Pour beaucoup de personnes ce caractère est moins honteux en cas des femmes que celui des hommes menteurs, mais pour moi sont les mêmes".

J'ai dit : "oui, le mensonge n'est permis ni dans la vie privat, ni dans des relations publiques, car cela cause une atteinte à la moralité et à la dignité des gens. Dans l'amour, le mensonge trahit toujours et railler la liaison des amants en bagatelle.

Notre soirée a duré jusqu'à minuit. Il a fini avec un long, très long baise et avec le grand sourire habituel de Martha avant de partir.

Elle m'a donné un rendez-vous dimanche suivant, chez moi.



Chapitre 4


La récession d'amitié avec Jean n'a pas été améliorée à travers les multiples communicatios que j'ai faites. Je n'ai pas caché la visite de Martha, ni les sentiments que j'ai éprouvés envers elle. Pourquoi les mensonges si l'intensité de notre liaison a pesé plus forte chaque jour ?

Il a dit aveccertaine moquerie dans la plus mauvaise intention : : "avez-vous couché avec elle ? Sinon, votre histoire d'amour est nulle. Je vous défie faire l'amour avec elle. Votre projet sera contrecarré. Elle est une femme frigide, sans coeur, sans sentiments et sa visite idiote à vous est incorrecte, ou même d'un autre côté, si j'ose dire, immoral.

J'ai dit "si j'ai senti la moindre attraction chleureuse entre vous, je n'aurais pas établi un tel rapport avec elle. C'était votre narcissisme qui vous mène à ne penser qu'avoir un acte sexuel avec elle, ne pas l'aimer. Il n'y avait rien pour anoblir votre comportement, parce que la plupart du temps vous parlez de la moralité, sans réfléchir même à ce que vous dites, sans noter même la grande contradiction entre vos mots et vos impulsions réelles, souvent coupables et mauvaises. Vous avez menti par ommission quand vous avez caché à elle que vous aviez une

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femme et des enfants".

Les téléphones succéssifs avec lui étaient vains aussi, sans aucun résultat .

Le dimanche suivant, Martha n'a pas manqué sa promesse de venir pour me voir. Elle a dit au début de sa visite : "Je pense que ma liaison avec Jean est finie, je n'ai aucune envie de le voir. Je ne lui ai pas téléphoné la semaine dernière et je ne lui téléphonerai pas dans l'avenir. C'est fini... fini et pour aujourd'hui et pour demain".

Je l'ai prise dans mes bras tendrement et ai dit pour la première fois : "je vous aime et ai besoin de vous. Rien ne pourrait détruire mes sentiments. Pour moi, Jean est fini , aussi".



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Nous sommes mariés depuis six mois déjà et nous sommes heureux.

Le dernier week-end, nous sommes allés à Belleville. Là-bas le temps était ensoleillé et agréable.

Dans l'hôtel, j'ai laissé Martha dans notre chambre pour quelque temps, pour changer avant d'aller à la plage et je suis descendu au hall dans l'attente d'elle.

Là, c'était une grande surprise. J'ai rencontré Jean dans le hall accompagné de sa femme et un de leurs enfants, qui me connaissent bien. J'ai dit que je suis marié mintenant . Ma femme s'appèle Martha. Elle est en haut et descendra bientôt.

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Jean a rougi et a semblé être stupéfié.

Deux minutes après, Martha a apparu avec une robe légère d'été, souriante comme toujours. En une seconde elle a compris la situation. Elle nous a joint normalement et m'a dit : "je suppose que vous avez trouvé de vieux amis; pouvez vous me présenter? j'ai dit" "Martha, ma femme" et je me suis tourné vers Marth pour dire - "Mon ami Jean, sa femme et leur fils"


Sans un coup d'oeil à Jean, Martha leur a dit : "heureuse de vous rencontrer" et nous sommes allés à la plage, sans un mot , mais la main dans la main.









Fin

Laisse hurler les loups

ADEL EL ZAIM









Laisse hurler Les Loups
















Chapitre 1


Honnête l'homme qui, en observant ses lignes de vie, ne trouve rien qui le fait sentir honteux ou déshonorable . Je n'aimais pas , par exemple le mrriage traditionnel avec ses contraintes et ses charges . Je ne le supportais pas malgré que je l'ai fait deux fois ! J'aurais préféré ce qu'e nommons covention d'union libre (pacs) qui diffère de concobinage, plus libéral et moins obligatoire que l'avant-premier, le mariage solennel .

À mon avis, le Pacs renforce et développe la liaison et le cours de la vie du couple. J'aurais été "pacsisé" et je suis partisan de conseiller à mon fils et ma fille de faire ainsi . Que pensez-vous de cette petite folie d' idées bizarres ? Quant à moi, je persiste et signe. J'étais toujours épris de la beauté sans plannig, ni engagement légal .

Malheureusement, mon destin ne serait pas d'accord avec mes souhaîts! Dans les deux de mariages j'ai eus, leur itinéraire a commencé avec une sorte d'ordre irrévocable des surenchères : "allant un, allant deux, parti!" au moment où j'avais 21 et 31 ans. Maintenant, j'avoue que je n'avais pas été heureux jusqu'à ce que j'ai voulu, une fois pour toute , passer tout en revue .

En fait, j'avais été débarrassé ou je me suis débarrassé de ma première femme comme le destin voulu que je soie tombé amoureux d'une femme qui ne serait pas dénommée. Vous comprendrez cette position maladroite où j'étais dans ce flux des folies .

Je nageais entre deux courents Évidemment, c'était une autre raison de pas se marrier de nouveau.. Au contraire, quatre ans après le
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divorce, j'ai épousé une autre. C'était la deuxième fois que j'ai eu tort.

À ce temps entre les deux événements, j'étais à Paris pour faire des études en littérature. J'étais sombré dans cette histoire d'amour qui débutait à Damas, ma ville d'origine, et qui était né au coeur de mon premier mariage!

Par la chance de diable, ma deuxième femme que j'ai rencontré à Paris devait avoir su l'existence de cette affaire par ma propre confession oiseuse , plusieurs mois avant qu'elle ne m'ait épousé. Il faudrait , en effet, avoir pensé, comme un homme raisonnable, que ce serait un poison mortel si j'ai une autre vie commune après, surtout en mariage officiel. Mais je ne l'ai pas fait, faute d'existence d'une considération daptée et à cause de ma bonne foi. Peut-être j'ai aimé montrer une confiance exagerée en moi-même , une sorte de vanité idiote de se comporter ainsi . Elle ne ferait pas la même chose si elle avait eu une affaire du coeur dans le passé (elle devrait avoir naturellement comme toute autre célibataire européenne). En tout cas elle n'avait jamais oublié cette erreur de ma part .

Maintenant, quoi que j'étais fautif ou pas, impliqué ou pas, il ne fait aucune attraction por moi et je suis toujours contre toute notion de necessité de mariage. : Mon affirmation est que la loi et quelque part ou en quelque temps les contrats de cet événement sacré sont constitués selon des règles arbitraires ou des accords accablants entre des familles du contenu matériel dont les obligations font principalement la fixation de dots pécuniaires, la compensation pour le divorce et cetera...Le reste n'étant que des formalités secondaires .

Dans certaines familles traditionnelles et dans certains pays, maintenant et dans le passé, l'objectif principal des parents doit, malheureusement, hâter le mariage de leur fille, se débarrasser d'elle le plus plutôt possible et à un très jeune âge, pour éviter tout risque de scandales comme des flirts avec une jeune personne, ou devenir une vieille fille !

Ce qui est surprenant et paradoxal dans ces circonstances sociales, c'est que les contes et histoires romantiques glorifiant l'amour existent abondamment dans des légendes littéraires ou populaires, ainsi
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que dans les films et les pièces de théâtre passés dans des locaux publiques et privés , même dans des pays ultra traditonnalistes .

Dans beaucoup de pays, en Asie, au Moyen Orient, en Turquie en Grèce et jusqu'à un récent temps, en Italie et dans d' autres, les gens écoutent au long de la journée et pendant une partie de la nuit, à haute voix toujours, les chansons préférées d'amour, très audacieuses quelques fois, répétées souvent, dans les boutiques de la rue, ou ailleurs venues des postes de radio ou de la Télévisions, parfois par haut-parleurs, attachés d'une façon permanente aus à arbres ou sur les poteaux des lanternes aux marchés très fréquentés ! Dans des taxis ou même dand des on écoute des chansons très douces et chaleureuses que le conducteur les avait choisies à l'avance , ensuite lancées librement, pendant son itinéraire, sans demander même le consentement des passagers.

Actuellement, et d'une façon plus généralisée , au monde entier, par les écouteurs attachés aux oreilles , pendants sur la poitrine pour être liés au bout des appareils genre enregistreurs CD,DVD ou immagasinés dans d'autres réceveurs i Pod de plus en plus petits ... C'est la musique et les chansons, mais la musique et les chansons d'amour !

Je ne suis pas contre les chansons d'amour, ni contre l'amour tout court , mais je suis rebelle contre le dérournement d'esprits, le camouflage des taboos et la schizophrénie morale dans les relations sociales entre hommes et femmes .

Ces tabous, existent toujours. "Vous n'ouvrirez pas cette porte" et les couples sont amenés, à cause des traditions, à les cacher tout le temps à l'autre, mari ou femme en premier lieu, ensuite aus membres de leurs familles respectifs et sauf exception, leur amis , pour enterrer, une fois pour toutes, ces "gaffes", ces " erreurs et actes déplacées'' ou ce qu'on appèle une ''défaillance morale du comportement social'', jusqu'à la fin de leurs vies .

Quant à moi, Il n'étais pas dans mes normes et je m'interdisais pas à voir qu' une belle et intelligente femme intervenir dand ma vie . Je n'étais pas habitué , en fait, de refuser de telle chance à toute circonstance de vie adulte (même pour un jeune marrié) et je l'ai fait volontier .

Je suis devenu donc habitué à aimer la femme dans un monde où
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on la respecte . Je croix qu'une société qui ne fait pas place au respect de la femme qui incarne l'amour sur terre c'est l'enfer .

J'ai continué donc à demander des sentiments toujours plus forts.
Je n'étais prêtre, ni un strict réactionnaire résevé . Mais je rencontrais souvent l'échec amoureux, dans ma jeunesse et quand j'étais marrié, à part le seul amour entre ces tentatives amoureuses, qui s'est produit à cheval entre les deux marriages .

Croyez-moi que tout était allé comme si j'étais conduit par un phénomène fatidique et inéluctable. Cet unique amour réussi a pris fin seulement il y a quelques années. Il n'y avait aucune raison concrète de la séparation entre nous si ce n'était pas l'accumulation de plusieurs événements qui sont apparus simultanément et ont terminé cette relation.




Chapitre 2


Autant faire ce que j'ai aimé, l'inquiétude était là . Les occaasions et les résultats satisfaisantes des évènements n'arriveront pas toujours ensemble. J'ai pensé qu'il était imprudent de faire un rêve dans chaque cas. J'ai exagéré beaucoup. Tel étaient un peu l'image de mes souvenirs du passé. Je dois croire qu'ils étaient probablement finis, que je n'ai jamais compté les rencontrer de nouveau. Je prie le Ciel à me dire où ils se sont emportés. Que je dois faire s'ils devaient refuser de me laisser souhaiter le retour ? Il ne saurait rester rien pour moi. Je n'ai jamais pensé à éteindre la torche qui a une fois éclairé ma vie. Je veux continuer à revivre les souvenirs et les rêves du passé et me nourrir de leur sève, jour après jour, heure après heure. Où sont les souvenirs agréables des jours de bonheur, gardés profondément dand mon coeur, qui pourrait lentement apparaître du tempsà l'autre comme une brise venant du paradis ? Mon coeur bat éternellement pour appuyer leur existence. Je devait comprendre quand même que rarement tout était infortuné! Un proverbe anglais ditn dit : {une bouilloire observée ne fait jamais bouillir} je dont le croit. La prière pour ceux étant sur le point perd l'espoir.

En rond tournait ma tête implacablement. Je n' aurais pas comporté comme les autres de ma génération,en particulier conformistes ou liés profondement aux traditions (si non timides !), mais j'ai été attiré par les événements de 1968 et je suis devenu vraiment adulte .En fait j'avais une raison personnelle d'avoir été ainsi, c'est que j'étais un fervent compatissant et peut-être membre de souche des nouvelles tendances des
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jeunes même avant cette date, quand j'étais presque adolescent. Je suis même allé plus loin que font la plupart des tendances mdernes . Un petit rebelle de l'époque .Donc , je tenait beaucoup à devenir une sorte d'existencialist réel , un camarade sur-terre-ferme dans mon pays et quand j'ai atteint l'Europe.

Cependant, n'ayant rien dans mon coeur de ces agitations sentimentales, il y a déjà longtemps, je me suis senti énormément terrorisé par le déroulent du temps qui passe ! Je ne prends plus du tout ma dose de l'imagination ou de la fantaisie comme avant . Je suis étourdi, épuisé, frappé de terreur , me trouvant parfois très mal à l'aise, fané, attardé sur quelque chose que je ne connaissais pas . En bref, pour ainsi dire, je suis usé, en complette querelle avec l'âge, la fatigue et la solitude .

Je manque ineluctablement le passé malgré l'échec. Dans le retour à cela, je dois dire que j'avais de courts moments de bonheur , qui ont donné la paix à mon coeur et m'ont laissé avoir le sentiment d' être mérité, alors fier. Peut-être je ne devrais pas avoir porté tant des souvenirs des affaires du coeur, dissimulées mais jamais disparues. Dans cet ordre des choses je ne pouvais pas m'empêcher à faire quoi que ce soit pour les retenir. Ma subconscience n'est pas apparemment vide et les soucis doivent avoir été présents à tout moment, mais je n'ai jamais oublié l'élément essentiel : aimer.

On peut avoir pensé que je n'étais pas très sérieux ou minitieusement sage pour éviter toute maladresse ou dérappage, surtout pour ne pas endommager continuellement mon coeur fatigué. Toutefois, il n'y a aucune objection de ma part , à l'age que j'ai de rencontrer l'amour à nouveau. On doit y avoir un premier, un second, un troisième amour ou plus pour chacun; c'est la nature qui voulait ça . N'est ce pas ? Il y a l'amitié aussi dans les rapports humains, mais un homme raisonnable ne doit pas mélanger les deux sentiments : amitié et amour. Il est très dangereux de faire ainsi.

À propos, je conçoix mal une amitié , entre homme et femme,qui dûre pendant une longue période et qui ne finisse pas normalement par une sortie convenable et commode , par exemple avoir des sensations émotionnels ou faire l'amour. "Attendez et voir" n'est pas entièrement valable, ni conseillé, dans ce cas là !

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Nullement je ne suis désespéré et je ne suis pas l'homme impair aussi. Je n'ai jamais dit que je dois renoncer à l'amour. Or, comme les choses sont, je suppose spontanément il y a actuellement des circonstances passagères partant toutes les heures, qui n'ont jamais duré longtemps. Finalement, je pense sans avoir des soucis que je vais peser bien les choses au moment venu s'il sera nécessaire de les arranger comme il faut , je veux dire si je vais à avoir tout faire dand ce domaine. Je n'échouerais pas à aimer le présent s'il est a apporter quelque chose. On dit que le mieux est l'ennemi du bien! Chacun a dû mieux s'amuser et profiter du tout quand il pourrait, n'est-ce pas ?

En fait, je pourrais aussi rester où je suis, tant l'âge me permet d'être d'une vitalité suffisante et tenir ma fonction intellectuelle intégrante, sans à avoir le moindre tressaillement, sans avoir le besoin de changer ma voie et renoncer à mon principe de base, de commencer de nouveau à partir de zéro à tout moment . Je ne suis pas un homme affairé, mais au juste milieu entre une préoccupation nulle et énormément des coucis materiels ou non .

Comment être bon de s'affairer vraiment si se n'est pas la déception et être enterré seul avec ses soucis dand la nuit du temps ? Comment je je dois me sentir fier donc , quand je suis dans le moyen cours ? Délivrez vous êtres humains ! Vive la liberté ! Et en bas avec la conformité ! N'avait-il pas George Bernard Shaw le mérite pour dire : "que la vie ne soit qu'elle est une série de folies inspirées ?" Est-ce que ce n'était pas une énorme primauté ce qu'il a dit?

Ne soyer pas donc étonné si je dis que je dois seulement être écouté, et m'assurer d'être au moins sur la bonne voie. Chacun devrait avoir confiance en l'autre comme il peut . . Si quelqu'un désirant amicalement faire de son mieux et vouloir aider, il ne vous fera pas faux bond ! n'étant aussi sourd qu'un pot. Pour ma part je me prétends sérieux et digne de confiance et vous assure que je n'ai jamais été chercheur de frissons ! C'est un ennui affreux. Je n'ai pas fait pour être ainsi.

En réalité, le fanatisme et l'intolérance ne sont aucunement mes favorits. Vous pouvez difficilement attendre de moi que je les admette des autres ou que je me permette de les admettre de moi-même. Je suis damné si je peux les avoir le moins du monde à présent et jamais. Ils ne ressemblent en rien à des caractéristiques d'âge comme les gens les
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considèrent tellement naturels à l'âge avancé .

Comme le destin l'aurait voulu, je vais vivre comme je suis. Heureusement, après réflexion, j'ai décidé de développer un motif pour me détacher de la solitude : ne pas refuser l'entrée au champ des sentiments de non-effort ! de laisser passer les choses, puisque j'avais peur des années qui passent et provoquent la plupart des sensations douloureuses de perdre un jour la puissance d'aimer. Alors, j'ai prévu un moment d'agir qui arrivait rarement ce dernier temps..Accueillir l'arrivée d' une nouvelle complaisante rencontre avec une merveilleuse créature nommée Charlotte. Elle a presque vingt-neuf ans d'âge, mal mariée et mère de deux enfants.

C'est le grand évènement de l'année . Âgé mais d'un coeur jeune et ouvert, Je souhaite le bonheur pour moi ainsi que pour l'autre vivant aussi dans la liberté la plus grande.



Chapitre 3


Les accidents arriveront quotidiennement, mais dans une soirée froide, pluvieuse et venteuse comme celle-là, pour obtenir la connaissance de Charlotte est une chose rare dans la vie courente . Je l'ai rencontrée par hasard près de la porte sortante de la station Sainte-Lazard donnant sur le côté gauche. Elle était debout sur le trottoir la rue bordant la station et cherchait un taxi allant vers Paris-Nord, le Métro étant en ce moment là le plus entassé des passagés dans ces heures de pointe.

Alors j'étais exactement là, tremblant comme elle dans cette soirée froide, attendant à côté d'un taxi la descente d'un client avec ses bagages, pour être le premier à le prendre en allant chez moi à Paris-Ouest. Donc, nous étions sur les deux côtés opposés de la rue . Sur le moment où je serait entré dans le taxi vide, je l'ai regardé de nouveau et lui ai appelé instinctivement par le moyen des signes pour venir vers notre côté. Elle a hésité un peu en simulant ne pas avoir prêté l'attention à mon geste. J'ai tapé alors très légèrement sur le dos de la voiture pour expliquer mon intention. Elle a compris la signification et est venue presque souriante. J'oservais son passage, frappé de doute qu'elle attenderait de moi un arrière coup ou un flirt gratuit dans cette heure un peu tard de la soirée ...
Étant exclu de faire ainsi, personne ne pourrait dire que j'avais l'intention de me jeter sur elle ou que je profitais des circonstances.

Quand elle est arrivée j'ai dit : "je peux vous déposer au cours de mon chemin là où vous voulez. Il est difficile de trouver un taxi à ce temps pourri ". Elle n'a pas dit non. La voiture a démarré avant que le chauffeur demande où nous allions, faute de patience de sa part . Elle a dit dans quelques mots timides : "je souhaite que vous me laissiez déscendre
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au Boulevard des Italiens si ça vous dérange pas". J'ai promptement dit "Ne font pas attention. J'ai tout mon temps "et j'ai remarqué que les termes étaient trop commodes. Il semblait que je me suis comporté comme si
j'étais familier à elle ou comme un vieil ami. Elle m'a fait un petit sourire.

Après cette courte conversation nous avons tenu le silence, le chauffeur étant conduit automatiquement vers le Boulvard.

Non plus loin que deux minutes, nous avons entendu un grand bruit, c'était un accidet affreux produit avec une autre voiture. Le conducteur a freiné durement et le taxi s'est arrêté soudainement. Il y avait des insultes, une forte disscussion avec l'autre chauffeur; un policier est venu immédiatement pour voir ce qui est arrivé et qui était responsable de la faute etc etc..

Le conducteur s'est retourné disant qu'il serait impossible de continuer la route. Je lui ai payé une certaine somme et nous avons commencé à marcher presque distrait. J'ai remarqué soudainement que quelques gouttes de sang coulaient sur le visage de mon accompagnatrice. Je l'ai avertie de la petite blessure. Elle a touché ses joues et dit : "Je ne sens rien du tout". J'ai dit "il serait mieux de rechercher autour de nous une pharmacie quelconque ou bien entrer dans un café, plutôt sûr d'être ouvert, ensuite vous pouvez voir s'il y avait quelque chose d'inquiétant" . Elle était d'accord et nous avons trouvé pas si loin un café ouvert.

Là, tout a commencé. La lésion n'était pas très importante après le lavage et le nettoyage du visage. J'ai pris une tasse de café, elle une tasse de thé.

En attendant, nous avions une conversation brève sur le temps, le travail, le trafic etc. Alors elle a dit : "j'ai oublié de donner mon nom,Charlotte et vous ? "

J'ai prononcé souriant mes coordonnées en détails : prénom et nom de famille, les deux complètement, puis mon adresse et mon âge et j'ai ajouté pour faire rire ma longueur et mon poids. Elle a ri.

- "Je suis marrié. Mon fils et ma fille aussi", j'ai ajouté cela pour compléter la déscription de mon état civile .

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Elle a dit : " Moi également suis marriée ; mais mes deux enfants, un garçon et une petite fille, sont plus jeunes que les votres : cinq ans pour le garçon et seulement trois pour ma fille".

Elle a continué la parole sans cesse, à mon entier étonnement : "étant separée avec mon mari depuis deux ans, , j'espère pour longtemps
( ! ) je vis seul avec mes deux enfants. Je travaille comme secrétaire d'un avocat. Et vous ? êtes vous un docteur, un ingenieur ou..." J'ai dit : je suis docteur, pas en medecine mais docteur es lettres?" .

J'ai ajouté : ''Je suis également un romancier-amateur depuis un certain temps, mais je n'ai publié aucun de mes oeuvres". Elle a dit : "Hélas ! Vous devriez le faire et non gspiller votre temps! "

J'ai répondu avec une voix plutôt timide : " En effet, c'est agréable pour moi d' écrire sans gagner de l'argent, je le crois vraiment, parce que je n'ai aucun besoin à avoir écrit pour vivre". Elle a simulé certain interresement sous un demi sourire : "j'espère vous changerez d'avis". Je n'ai rien dit , mais j'ai ajouté après cela quelque chose comme "j'espère que vous avez eu raison".

Elle a fait un petit moment de silence, puis elle a dit soudainement : "mon mari est un membre de Medecine de Monde en Afrique et reste très peu ici, je veux dire chez ses parents ''. Elle a ajouté, très sérieusement : " Étant toujours séparés, je souhaite pour longtemps( de nouveau elle a répété ça), il doit me demander l'autorisation s'il doit voir les enfants. Je ne proteste pas sil viendrait pour cette raison là . Il était toujours consenti ainsi entre nous pour savoir si j'étais capable de le recevoir".

Je l'écoutais avec intérêt et pesais les mots très prudemment pour ne pas faire des commentaires maladroits sur ce sujet délicat .

Elle a fait un regard rapide à sa montre et dit : " Si ce n'était pas pour ma famille, je resterais plus longtemps et aurais plus de conversation avec vous. J'ai le temps très court en effet pour rester encore. Excusez-moi. Mes enfants doivent être maintenant sur leur route à la maison revenant de la partie de leurs amis ''..... ''Je vous donnerai un coup de téléphone demain ou après demain. Pourriez-vous me donner votre numéro de téléphone ? Elle a ajouté : "je préfère que vous ne me téléphoniez pas chez moi ces jours-ci. Mes enfants ne devraient pas
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connaître à présent". Je me suis demandé " connaître quoi? " . Cela devait mettre en question si elle a voulu dire que je devrais être "caché " ; mais je n'ai pas dit un mot , seulement j'ai souhaité à elle un bon retour à la maison, juste à temps.

Elle a dit: " Il pleuvait à flôts tout le temps , mais il parait qu'il va devenir clair. Je dois aller maintenant; merci. Au revoir".

Elle a serré ma main chaudement, comme si j'étais une vieille connaissance et elle est partie seule.

Je me suis dit: "je souhaite qu'elle tienne ses paroles" et suis resté pensant à l'arrivée chez moi . Ma femme n'a rien damandé où j'étais, comme d'habitude ..

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Peu importe combien peut être dangereuse cette rencontre avec une femme étrange qui m'a emporté à la sortie de station Sainte-Lazard. l'aventure doit être faite et m'amener vers une histoire imprévisible, peut-être trop tard dans le courent de ma vie.

J'ai peur seulement qu'elle ne serait pas une de ces affaires du coeur de troisième âge ! Ghoete, Victor Hugo, Picasso, Aragon et d'autres sont toujours célèbres à cet égard avec plus ou moins de succès. J'ose dire qu'il y a aussi une grande différence entre nos âges; presque deux fois. . Mais si nous différons avec l'âge, nous sommes semblables dans la solitude. Quant aux sentiments je ne peux rien dire maintenant. Quoi que le résultat peut être, je continuerai, parce que quiconque peut avoir rencontré une femme jolie et gaie comme Charlotte, il risque de tomber amoureux.. Elle peut se glisser dans le coeur comme une joie inattendue, comme le Père Noël montant sur la pointe des pieds à la chambre d'enfant pour apporter des cadeaux!

Quant à ma vie conjugale quotidienne je ne peux prévoir rien encore. Si Charlotte a téléphoné ces jours-ci, il n'y aura aucun problème sérieux. Ma femme a eu l'habitude de ne pas toucher le récepteur quand je suis à la maison. Si, par contre, quelqu'un doit appeler pendant mon absence, elle tient normalement compte de cela et elle me parle de n'importe quelles communications ou messages enregistrés sur le
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répondeur venues des personnes connues ou pas, quand je reviens, sans poser des questions ou faire des commentaires. Elle ne fait pas ainsi dans la crainte de causer des problèmes et provoquer ma colère, mais parce qu'elle a eu l'habitude de faire ainsi . Elle croit sans aucun doute que faire l'opposé devrait être si stupide de détruire notre vie pour des choses insignifiantes. Confidance est assuré. En fait, elle est un peu déprimée par des problèmes de santé et occupée par son travail d'un côté et des affaires de nos enfants de l'autre côté. Par conséquent elle est moins intéressé des gestes et du comportement extérieur de son mari .

J'avais tenu beaucoup à ce qu'elle doive téléphoner, de m'assurer au moins qu'elle n'a pas oublié sa promesse.

J'ai décidé que rien ne m'empêchera d'ordonner ma vie de nouveau et rien ne me laissera tomber ou repoussera les ambitions que j'ai eu l'habitude d'impliquer et j'avais peur qu'elles devaient échouer. Cela abuserait l'empleur de toutes mes dernières pensées. Que Dieu l'interdise qu'il soit arrivé!

Elle a donné un coup de téléphone seulement une semaine après notre première rencontre. Il était un matin d'un dimanche ensoleillé et sans nuages pour me dire qu'elle avait deux places à un concert dans la salle de Radio de France, et elle m'a demandé si cela m'interresse et si je consens à l'accompagner. Elle a dit : "c'est une invitation gratuite, il ne coûte rien . J'espère vous pouvez venir. Ma soeur s'occuperait des enfants et ils peuvent aller ensemble dans le parc des Buttes Chaumont l'après-midi. C'est ainsi que je pourrais assister au concert ". J'ai répondu avec confirmation et présenté mes remerciements.

La conversation était vraiment courte, mais très confortable et directe. Tout le doute de sa sincérité est ainsi exclu.

Donc je l'ai rencontrée de nouveau et l'aventure continue drôlement et facilement.








Chapitre 4


Je n'oublierai jamais le concert de Radio de France. Rarement j'ai passé deux heures plus agréables : Chopin, Brahms, Lizst ont été joués et Charlotte a été gaiement enthousiasmé par la performance et l'éxcellente intrepretation magnifique des oeuvres de ces geants compositeurs . J'ai aimé sa façon d'écouter et son plaisir infantile.

Dans l'entre-acte nous avons abordé chaque question du monde de la musique, de compositeurs de génie, d'auteurs célèbres, de philosophes, d'avocats, mais rien qui nous concerne . . Elle a semblé me prendre pour un simple copin d''une connaissance banale d'ici et là de la camaraderie, rien d'autre. Elle s'est livrée au papotage, non certainement comme une femme bavarde dans ce temps qui s'est envolé rapidement,le tenant ainsi indépendamment d'une certaine position discrète de sentiments ou attitudes communes d'hommes et des femmes dans les domaines d'innombrables affaires du coeur, telles les avaient ces grands compositeurs que nous avons suivis ici... C'était plus inquiétant pour mon projet et trop dur pour mon coeur ! J'aurais voulu dire que je l'aimais ... Dire au moins que je l'ai appréciée, mais les mots m'étaient échappée et et égarées très loin , ce qu'était probable dans mon cas( considérant l'âge, peut-être) .

Plus les émotions étaient buillantes, moins les réactions étaient occasionnellement exprimées ! elles ont été ainsi quand les circonstances
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diffèrent. J'ai dû avoir plusieurs raisons pour être inquiété. La première : Charlotte est moins liée socialement que moi. Elle est séparée, vivant sans obligations contraintes du mariage. Deuxièmement, elle est belle, ne manquant rien pour attiser le feu dans les coeurs et les âmes les plus endurcis , alors on ne pourrait pas éviter toute tentation de flirter avec elle par beaucoup des gens. La troisième raison, c'est que j'ai montré mon interressement à elle uniquement par les regards et les signes au début de notre histoire ( elle n'est pas trop lointaiene). N'était pas moi qui l'ai distinguée parmi une foule dans la rue pour partager avec moi le taxi quaund il pleuvait le jour de la station Saint-Lazard ? Seulement j'ai manqué des mots.

Etre en parfait accord ! C'est ce que les gens disent à cet égard quand il y a une certaine entente entre deux êtres. Il faudrait pour réealiser ça un effort fourni par chacun . Pourquoi elle n'a pas voulu faire quand je l'ai fait moi-même ? Elle devrait comprendre ça si elle était est une femme réellement . Elle n'est pas dans ses année vingt. Prsonne ne refuse de prendre la fantaisie d'amour et du bonheur, les femmes d'abord.

Je trouve qu'elle se tromperait énormément si elle pense le contraire, à moins que son refus ne soit justifié. Le temps décidera, tant que j'ai une certaine obstination . A la fin du concert elle n'a pas accepté ma proposition de boire quelque chose dans un cafét. Il y avait toujours le problème des enfants ici et là qui doivent rentrer et l'empèchent à chaque fois d'être libre. Il est normal qu'elle ne devrait pas être une mère dure avec ses enfants à cause de moi. Mais je dois tenir compte que notre relation, si j'ose dire une relation, n' a plus qu'une petite semaine !

J'ai dit : "quand je pourrais vous voir alors ? " .

Elle a répondu avec un ton rassurant : "je sortirais avec vous la semaine prochaine si les enfants me laisseraient faire".

J'ai dit : "j'espère qu'ils le fassent" et j'ai ajouté : "il est absolument normal qu'une femme dans votre situation ne prête attention qu' à ses enfants d'abord ".

Elle a tenu le silence une seconde, puis alors elle a repris la parole : "je regretterai s'il ne soit pas ainsi, moi aussi. Bon. Au revoir".

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- "Au revoir"

Aux jours suivants, le temps était long, ennuyeux et désagréable. J'ai passé une période dure d'impatience et j'ai ressenti une certaine peur de revenir à mon affreuse solitude sans elle ... Il m'a peiné énormément d' accepter la défaite.

Elle n'a pas téléphoné. Une semaine, deux semaines, un mois.Or, une idée értange est montée alors à ma tête, une idée de très bizarre : Allez quotidiennement autour de Saint - Lazard la station, se promener dans les rues confinantes, promenant au hasard, avec l'espoir de la rencontrer en allant ou en retournant de son poste chez l'avocat que je ne connais pas l'adresse ... même faire shoping dans les magasins de la zone commerciale entre rue Saint-lazare et boulevard Haussman. Peut-être qu'elle a quelque chose à acheter !

Faire ainsi, je me comporterais comme des adolescents...
Alors j'ai enlevé cette idée ridicule de ma tête , qui me fait partir dans le monde des fous !

Le gros problème c'est que J' ignorais complètement toutes données d'elle : domicile, emploi, âge, telepnone , nom de famille de jeune fille( ou celui de son mari). Rien sauf Charlotte et ayant de deux enfants. Comment puis-je la trouver ?Mystère réel . Affaire idiote réelle. Supplice réel dans ma vie. Je suis perdu.

Ma femme est tombée malade et moi je suis tombé si inquiété pour elle et pour ne pas me voir chercher Charlotte ! mais même en pensant à Charlotte qui semble être sur le point de se débarrasser de moi, son image a commencé à éclipser dans mon esprit et je pouvais à peine me souvenir de son visage et son sourire .

Deux ou trois mois ensuite, je marcais autour des Champions-Elysées et soudainement tout s'est arrêté : bruit de trafic, hurlement des voitures des pompiers et de police aussi. Tout, absolument tout .Tout sauf Charlotte qui venait souriante et brillante vers moi. Quand elle était contre moi, j'ai dit "Pourquoi" ?

Elle est devenue stupéfiée et triste : "Bonjour d'abord. Alors pourquoi quoi?" Elle m'a dit, en me regardant fixement mais amicalement
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avec des yeux tendres qui n'étaient pas dans son habitude.

J'ai répondu, nerveusement:

- "Pourquoi vous ne m'avez pas téléphoné toute ces dernières semaines ? C'était plus d'un siècle pour moi".

- "Mon mari a été ici : blessé, renversé dans un accident de sa voiture en Afrique, il est revenu pour se soumettre au contrôle médical et chirurgical. Il a suffert terriblement et a subi une opération importante à l'hôpital. J'ai dû le recevoir à la maison après l'opération, seulement pour des raisons humaines. Vous considéreriez la situation. On est toujours officiellement marriés . Il a regagné son poste la semaine dernière et tout a continué à rouler comme dans le passé ".

- "Je suis désolé , pouvons-nous boire un verre?"

- "Avec plaisir Mourad".( Elle m'a appelé amicallement avec mon prénom et j'ai été enchanté).

Dans le café, Charlotte était moins discrète. En prenant une tasse de thé elle a parlé longtemps de son mari, avec un air vague extrêmement stressé; puis elle a dit soudainement:

"Vous savez. Je pensais à vous et j'ai voulu vous donner un coup de téléphone mais chaque jour il y avait quelque chose qui m'a empêché de le faire. Je vous fais mes excuses. "

Je ne pouvais pas croire mes oreilles. J'ai tenu sa main et lui ai dit, peux être d'une façon idiote : " Je vous remercie "; j'ai été sincèrement bête, mais c'était exactement ce que je lui ai vraiment voulu dire !

Au cours de notre nouvelle conversation, la troisième de son genre, elle a réussi à me parler de ce qui est passé dans sa vie : qu'elle soit toujours fidèle à son mari quand il était absent à cause de ses longs séjours multiples à l'étranger et après leur séparation en fonction de continuité, pas à cause de quelques principes religieux ou sociaux. " C'était comme ça, non moins" elle a dit..

Quand elle a prononcé ces confessions j'ai fait instinctivement
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comparision avec ma vie privée et ai senti mon visage tournant rouge. J'ai ignoré totalement la fidélité dans le mariage sauf quand je manque accidentellement quelqu'un de sexe féminin, comme beaucoup de maris, je suppose. Je n'étais pas le premier, ni le dernier parmi des hommes. Seulement j'ai secoué la tête pour expliquer dans une moitié du geste mon admiration et dans l'autre moitié mon étonnement, particulièrement, à mon avis, quand ils ont été séparés.

À un certain moment, son visage a changé de couleur. Elle a dit : "la semaine dernière, juste avant qu' il ait quitté Paris, j'avais au téléphone une voix féminine de l'extérieur. Je suppose de l'Afrique. Elle a demandé des nouvelles de la santé de mon mari et m'a donné son nom; alors j'ai demandé à mon mari s'il doive prendre la communucation. Il a été totalement perplexe et dit à la femme qui parlait qu'il reviendra (en Afrique) très bientôt; cela pour qu'elle ne fasse aucun souci; "il s'est bien rétabli", a-t-il dit. Or, la façon de parler à cette créature a montré qu'il lui avait parlé déjà soit à l'hôpital soit à la maison quand je travaillais dehors ou allais chercher de médicaments pour lui, le porc .. ".

Elle n'était pas vraiment triste dans l'énonciation tragique de ce qui est arrivé, mais évidemment très fâchée. Quant à elle, il a abusé de son hospitalité si ce n'était pas de sa fidélité conjugale. Je n'ai prononcé rien.

Elle a conclu qu' à cause de tout cela elle ne sera pas la même femme; "Jamais" elle a accentué le terme et j'ai été secrètement enchanté du résultat je l'ai entendu !

Chapitre 5


Chaque samedi ; la soeur de Charlotte cherche les enfants et nous avons été libres comme deux oiseaux dans le ciel. Excursions, randonnées, visites de musées, concerts d'après-midi, toute sorte de divertissement et activité culturels, souvent nous faisons pas l'amour.Elle n'était pas fameuse dans ce domaine. J'ai consenti à faire plus de flirts et de baisers qu'une autre chose. Notre relation était surnaturelle, sublime et subtile et j'ai appris à être net, approprié et un peu chaste comme elle ! Nous étions heureux et transportés. C'était le plus important dans cette vie difficile . Cette voie d'exercice spéciale de sentiments me laisse considérer, paradoxalement, que je n'étais pas un adultère réel. Au contraire, je suis devenu plus conciliant avec ma femme; à condition qu'elle ne doit pas connaître ce qui arrive tous les samedis. Elle sera énormément jalouse comme toutes les femmes, indépendamment de la nature de rapport extérieur. J'ai continué, cette fois, sans chacun complexe, ma nouvelle façon d'aimer. Seulement j'ai continué à ignorer ses co-ordonnées. Rien de nouveau dans ce domaine. Les rencontre de samedis, toujours dans la même heure et sur la même place, nous épargnent de donner un coup de téléphone à l'avance et éviter l'attente ennuyeuse et d'autres problèmes d'organisation des rendz-vous ... Nous avons continué la même méthode sans commentaire. " C'est comme ça", comme elle a dit.

Je pense toujours : Est-qu' elle est amoureuse comme moi ou elle a simplement commencé à devenir ainsi pour se comporter comme elle le fait après le départ de son mari ? Comme le fait quelqu'un qui se noyait,


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il essaye de saisir une paille pour se sauver. Ce n'était pas un indice d'utilser des expressions montrant les sentiments haineusx contre "le porc" comme elle décrit son homme ? J'espère que ce ne soit pas vrai.

Elle semble sérieuse et encore elle a réussi à me decevoir dans la dissimulation de beaucoup de points de ses co-ordonnées. Rien ne pourrait l'empêcher pour faire ce qu'elle aime. Tout pourrait mal tourner avec elle, néanmoins elle garde le sourire et moi je marche malgré le danger!

Un jour je me suis demandé : est-ce que je suis un homme égoïste, n' ayant confiance aux autres et borné ? Comment puis-je douter de la femme qui vient innocemment me voir avec le meilleur désire de nous nous trouver ensemble dans une situation de compréhension agréable ? Je ne peut pas m'empêcher d'avoir l'impression que bien qu'elle soit marriée, elle aussi insouciante que moi . Nous sommes donc quitte .

J'ai rapidement renoncé à ces idées idiotes, Charlotte prouvant chaque samedi des choses plus bienveillantes et des gestes généreux. Je n'ai pas hésité à lui donner une fois une bonne somme d'argent qu'elle emprunterait pour compléter l'avance du prix d'un appartment qu'elle a voulu achèter, dans l'attente du prêt de sa banque le mois suivant. Elle a dit qu'elle rendra l'argent aussi vite qu'elle a fini les formalités du contrat. J'ai dit : "il n'y a aucun problème, j'ai confiance en vous".

Ensuite, nous n'avons pas parlé longtemps de ce prêt, mais sulement des choses agréables et légères, très peu importantes .

La semaine dernière, il faisait un temps merveilleux à chaque jour qui m'a encouragé à me promener nonchalamment dans le Parc de Vincennes que je n'avais pas visité depuis un siècle, sur l'opposé de ma résidence dans Paris-Ouest. . Là j'ai perçu Charlotte marchant avec un bel homme, aussi âgé que moi. Il était un mardi ensoleillé , avec un air pur, réchauffér un peu . J'ai passé d'elle à cinquante mètres de distance, sans montrer ma présence dans le parc. Elle savait que je faisais rarement la marche à pied sans elle.

Samedi je n'ai pas dit un mot sur cet événement. Elle non plus, et elle a continué d'être de plus en plus gentille et gaie .Mais il y a trois jours je l'ai vue avec un autre homme dans la Galerie Lafayette. Elle m'a vu aussi et est venue avec l'homme pour me le présenter et ne lui me présenter, avant qu'elle nous a qualfié chacun d'entre nous comme "ami",
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elle a ensuite ajouté quelques mots de non-sens et m'a dit normalement : "Je vous voix samedi .Bon. Au revoir".

L'homme a dit avant d'aller "très enchanté". Je suis venu à la maison avec une tristesse valante, en m'assurant qu'elle ne viendra jamais samedi. Elle doit m'appréhender et éviter ma colère, à moins qu'elle ne soit folle.

Elle est venue, cependant, comme elle a eu l'habitude de faire chaque samedi, marchant gaiement sans aucun souci. J'étais très fâché et ai dit immédiatement : "vous venez à mon samedi comme vous le faites mardi et mercredi pour les autres personnes aussi. Avez-vous organisé une planification des autres jours de la semaine pour rencontrer d'autres hommes dans ce monde ? "

Elle a souri froidement et a ouvert son sac à main pour me donner une liasse de bancnotes et a dit : "c'était pour vous que j'ai demandé à de vieux amis de me donner cette somme pour rembourser l'argent que vous avez prêté il y a longtemps . Malheureusement je ne pouvais pas avoir plus que la moitié de votre argent. Je dis merci quand même et je promets de payer l'autre moitié dans les semaines suivantes. J'ai fait tout parce que j'avais peur que vous ayez besoin de la somme. En fait, il y avait de longue date queje l'ai prise "

- ''Je ne veux pas cet argent . Je vous le donne ".

Elle a dit :" j'insiste. Sinon cette rencontre sera la dernière dans notre vie ".

J'ai pris la somme, au visage timide et perplexe. Je me suis dis "Quel désordre! Si tout cela continue je deviens fou . Je ne suis pas totalement convaincu. Comment pouvez-vous discuter tout cela avec moi ? Je ne suis pas idiot. Je ne le fais jamais''.

Étant surchargé de tension, notre rendez-ous est devenu court. Je suis venu à la maison triste et abattu. Le jour qui m'appartient, suite au choix de Charlotte, est terminé !

Je me suis souvenu elle a dit à la fin de notre réunion : "à la prochaine" qui a signifié probablement "à bientôt", mais en réalité c'était très longue la semaine entre les rendez-vous, comme je me sens à présent.
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En comprenant la gravité et la complexité de situation, j'ai décidé de rester à la maison le long de la semaine jusqu'à samedi. J'ai eu peur et j'ai été découragé de faires des courses ou aller me promener dans le marché à pied ou entrer dans des jardins des rues,pour éviter de la trouver avec un nouvel homme!

Avant le jour du samedi j'ai reçu une communication par téléphone de quelqu'un que je me suis souvenu à peine de son nom. Il a dit "j'ai trouvé votre nom sur la liste d'adresses à l'annuaire. Je vous ai rencontré à la Galerie Lafayette la semaine dernière (c'était plus d'une semaine en fait) Quand j'étais là avec Charlotte. Je voudrais vous voir Instamment si vous pouvez ". Je lui ai donné un rendez-vous dans un café près de la station Saint-Lazare à sa convenance et suis allé immédiatement.

Dans le café je l'ai vu être assis seul dans un coin sombre à l'intérieur. Il attendait impatiemment et a commencé la conversation dans l'énonciation affreuse comme suit: "nous sommes tous les deux et pouvons être plusieurs d'autres, les victimes d'une femme d'escroquerie laide".

J'ai tremblé de haut en bas et ai dit "Comment" ?

Il m'a raconté comment il a rencontré Charlotte près de la station (la même) et comment elle lui a donné un jour par semaine (exactement comme moi, mais le mercredi) comment elle a emprunté de l'argent dans l'attente d'un prêt de sa banque. Il a dit "j'étais idiot et stupide. Je lui ai donné ce qu'elle a voulu; mais quand je vous ai vu dans la Galerie Lafayette et ai contemplé vos yeux , j'ai douté de quelque chose de vague et faux.Maintenant, comme j'ai un ami dans la police, je lui ai demandé s'il connaît quelque chose d'elle. Il était dans le doute d'abord qu'elle soit nommée Charlotte et avec ma description de son phisique et parlant de ses habitudes . Il a reconnu la femme et a dit qu'elle est connue à la police mais il a ajouté qu'il a souhaité qu'il n'était pas trompé de la personne, j'ai dit que je suis sûr qu'elle est la même ".

J'ai commencé à trembler par la colère puis essayé d'écouter la suite de cette terreur.

"Imaginez, il a dit, quand on pense qu'elle est célibataire, non marriée,n'ayant pas un emploi, n'ayant pas la charge d'enfants, ne vivant
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pas à Paris, n'ayant pas un numéro de téléphone, ni une carte de crédit avec un compte dans une banque sur la terre ... tout ce qui est un scandale épouvantable"

J'ai dit : "je ne crois pas un mot dans ce que vous dites. Pourquoi et comment elle pourrait rembourser ses dettes. Elle m'a donné la moitié de la somme qu'elle me doit, il y a trois jours"

Il a dit "Avec mon argent, mon cher!"

"Tout ce qui est calomnieux et insultant, j'ai dis, vous déshonorez cette femme avec ces accusations stupides" et j'ai quitté le café sans dire au revoir.

Les jours suivants, il a essayé de me joindre au téléphone. J'ai raccroché à chaque fois.

Une nouvelle voix est entrée en oreilles. Cela doit être le premier homme marchant dans Parc de Vincennes avec Charlotte, sans aucun doute trouvé par le deuxième, formant tous les deux un paquet de loups hurlant toujours contre Charlotte et moi. Je l'ai laissé se taire et l'empêché de me donner un coup de téléphone ensuite.















Chapitre 6


Charlotte, de plus en plus gentille; moi aussi, de plus en plus gentil, plus indulgent, pas à cause de sa bonté mais à cause de ma croyance dans son innocence et étant amoureux sans limite. Je ne lui ai demandé rien de mon argent et ai décidé de ne pas lui parler de ce qui est arrivé cette dernière fois de la conversation avec ses deux hommes de Sait-Lazare et Galerie Lafayette. Particulièrement ne rien dire de la police ou de la justice. Je déteste l'interférence de l'Administration dans des affaires du coeur. Ils peuvent gâcher tout. Plus, j'aime Charlotte tel qu'elle est, tel je la connaissais la première fois. Rien ne pourrait changer son image dans ma tête. Je n'ai jamais demandé de son passé, même de son présent . Je ne veux pas savoir toutes les données de sa vie, son nom, son travail, son patrimoine. Il ne m'interresse pas de compter le nombre de ses amants, si elle a ou pas des enfants, des parents, des amis ou des ennemis. Rien. Rien qu'elle, belle, gentille et gaie.

J'ose dire que j'ignore vraiment si elle m'aime autant que je fais. L'amour n'étant pas des marchandises à échanger, je ne cherche pas cette égalité stupide, ni quantité, ni même la qualité. Seulement l'AMOUR, sans définition ou mesure. J'aime voir Charlotte libre, sans aucune contrainte. Je me sens libre toujours, pourquoi elle ne le fait pas ?

Elle a cessé aussi de parler d'enfants ( la même chose pour moi, si elle en avait ou pas), de travail (peu importe en effet), d'argent (il a été
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consenti , qu' il ne présente aucun problème). Qu'est ce qu'il reste pour être heureux ?

La nouvelle chose est qu'elle fait l'amour mieux et plus fréquemment . . Qu'est-ce qui est arrivé ? Les gens ont accepté que l'amour et le sexe sont deux choses à distinguer l'un de l'autre, mais quant à elle, le sexe était peu profond ! Et pour moi c'était plus profond que profond.... ... Comme étrange la similitude entre la première période de la froideur de Charlotte et l'état de la femme orientale mariée par son père ! Dans les deux de ces cas, l'amour, amour réel, ne compte pas, ou n'existe pas, dépendant aux habitudes et aux circonstances. Pendant la deuxième période, Charlotte est toute près de la femme libre européenne, la française particulièrement, qui laisse sa haute impulsion sensuelle indépendante de ses sentiments, chose qui n'existe jamais en Orient, ou n'est pas affirmée comme telle à cause d'une réserve fausse ou peu crédible ou par une pudeur religieuse...

Pour le moment, sans chercher des raisons, nous sommes, Charlotte et moi, dans la compréhension mutuelle idéale. Chacun sent comme il aime, chacun fait ce qui est capable de faire, le libre arbitre étant le plus important dans la relation humaine, l'amour inclus.

Semaine après semaine, mois après mois, tout était bien jusqu'à un samedi, le plus sombre dans ma vie, sur lequel elle n'est pas venue. C'était un jour épouvantable, et j'ai souffert énormément. Alors, quelqu'un d'un poste de la police a donné un coup de téléphone. Il a dit que Charlotte (il m'a donné un autre nom inconnu pour moi, qui est probablement son nom réel) voudrait me parler et le policier demande si j'accepte la communication. J'ai affirmé et il y avait la voix de Charlotte : "J'ai un certain problème de justice. Quelqu'un m'a accusé pour usurpation. Pouvez-vous m'aider ?". Sa voix était faible et rauque. J'ai dit "Oui je peux. J'enverrai un avocat pour vous aider sur place immédiatement", elle a dit : "mes remerciements, je peux à peine attendre, mais je le ferai. Merci encore ".

Avant d'aller au procès, l'avocat ne pourrait épargner Charlotte de l'intermnent que par le moyen d'une caution financière que j'ai payée le même jour. Il est arrivé à rencontrer l'homme qui avait accusé Charlotte (Il était l'homme de Galerie Lafayette) et faire un compromis avec lui du sujet de la somme de différend (c'était équivalent à la moitié de mon prêt à
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Charlotte), plus les honoraires de justice etc...

J'ai été là quand elle est devenue libre. Elle a pleuré et dit, pour la deuxième fois : "je l'ai fait pour vous. Pas pour moi, comme une fois que je vous ai dit".

L'enchaînement des accusations et les procédures engagées du procès m'ont poussé à dire : "Charlotte! Il est temps de me parler de toutes vos affaires. Il sera uniquement pour éviter d'être poignardée au dos et vous potiner dans la boue".

Elle a coupé immédiatement mes mots pour me dire avec un air dur : "Poignardée par qui ?

-"Il n'y aura aucune tromperie de toute sorte à présent .. Ma vie était perturbée et j'ai changé maintenant ", très fâchée était-elle ..

J'ai dit un peu frénétiquement : "j'ai l'intention d'éviter comme préliminaire chaque souci possible .Généralement vous en me voulez pour toucher votre vie privée. Je suis d'accord avec vous que vous n'aimez pas vous voir surveillée par quelqu'un, mais dire d'avance ce qu'il puisse vous inquiéter, vous nous épargnez d' aller à la police ou devant la justice. Pourriez-vous accepter? "

Elle a semblé être ennuyée suite à cette remarque un peu vive. Elle ne m'a pas répondu, mais comme d'habitude elle a raccourci notre promenade à pied.

Avant retourner, elle a soudainement dit : "que dites-vous si nous allons et avons un peu de temps de repos ?" Sa signification était parfaitement claire. J'ai compris ce qu'elle a voulu et nous sommes allés à notre hôtel habituel faire l'amour. Elle est restée inclinée
au silence , absente et perdue de pensées.

Je croix ce sera le dernier flirt avec elle. Elle est devenue après cet événement sombre, très triste, toujours embarrassée. Elle n'a pas accepté , en effet, de supporter plus de propositions sur ce qui lui est arrivé si je l' ignorais .

En fait, j'ai commencé à craindre le refût au point mort . Ainsi je
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risque de perdre tout dans cette affaire avec la femme que j'aime. Je me suis decidé de ne plus parler avec elle de ces sujets ennuyeux. Peut-être qu'elle ne devrait pas venir à notre futur rendez-vous et qui sait, qu'elle ne me reviendrait jamais.

Maintenant je suis plus sûr de la trouver par le nom réel et le domicile réel si elle n'est pas venue. Malheureusement elle a fait.

La concièrge de son bâtiment m'a dit qu'elle a laissé son appartemant il y a un mois, sans donner une nouvelle adresse. Elle avait donc préparé d'avance mon abandon .

Je suis revenu à la maison dans la décrépitude valante à cause d'échouer à la trouver quelque part. Dans mon esprit, j'ai le sentiment d'avoir fait un dérapage désastreux et je suis perdu. Étant seul est maintenant quelque chose de meurtrier pour moi.


Une fois que j'étais assis dans la salle d'attente chez mon dentiste, j'ai remarqué avec un coup d'oeil rapide, de loin, sur un coin d'un journal à scandales, une mini image de Charlotte (cette fois avec un nom inconnu). Il a été écrit sous un affreux titre "Donner votre prix!" suivi par d'autres qualifications méprisables comme "cette actrice des séries TV de troisième classe" et " allumeuse et chercheuse d'Hommes est son travail''
et on pouvat souligner surtout les termes :" avec ses entecedants criants "etc... J'ai été transpoprté par la colère et l'humiliation; j'ai pris l'adresse de journal et suis allé au bureau de l'édition. J'ai rencontré le directeur et ai dit : "quelle honte d'écrire de tels mots dans votre journal. Je vous accuse de calomnie et du mensonge et..."

Le directeur a coupé mon discours et a dit" est-ce que vous êtes un parent ? Son mari ? "J'ai dit" non. Je suis un ami et un rebelle contre votre abaissement "

Il a dit "je vous répond franchement : Elle est maintenant à Tunis pour le tournage de la nouvelle série. Vous pouvez entrer en contact avec elle et proposer qu'elle présente, elle-même ses protestations pour faire des investigations sur cette question et nous poursuivre, pas vous. J'ose dire qu'elle ne le fera pas, parce que la majorité de personnes nous parlons d'eux considèrent notre écriture comme une sorte de publicité et que nous
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participons à la prospérité de leurs emplois, pas l'abaissement, Monsieur ! ".

J'ai dit " j'irai la chercher moi-même et essayer de toute ma force de la laisser arriver à enlever cette grossièreté, quoi que ça prend un peu d'effort, et retourer avec elle pour vous voir de nouveau".

Le jour suivant j'ai pris l'avion à Tunis. C'est une occasion de premier ordre pour rencontrer Charlotte. Parler d'elle avec elle .


Chapitre 7

Si j'ai voulu savoir où Charlotte tourne-t-elle des series de télévision en France, ce serait impossible; mais l'entendant parler d'elle à Tunis est différent, les groupes de TV français n' étant pas fréquents ou nombreux, me permet de la trouver facilement. Elle tournait avec son nouveau nom d'artiste dans le désert pas loin des énormes studios cinématographiques internationaux.

C'était une surprise inhabituelle pour elle dans cette endroit de la planète.Elle s'est levée avec une moitié de sourire : "comment vous avez pu me trouver ?Qu'est-ce qui se passe? Pour quoi êtes-vous venu à Tunis?"

J'ai dit : "j'espère que vous ne m'objectez pas à moi de venir sans avertir"

En prenant l'abri dans l'ombre d'un fourgon de TV, elle a semblé fatiguée et déprimé, mais quand elle m'a vu s'approcher . Elle a dit : "non. Je peux avoir une courte conversation avec vous, parce qu'ils m'appelleraient dans cinq ou dix minutes".

Stupéfié un peu par sa froideur, je suis entré au sujet immédiatement : "Vous savez; il y a un journal qui a mis votre image à la première page et a essayé de déshonneur votre réputation en écrivant que vous vous donner aux hommes, que vous êtes une allumeuse en ajoutant aussi d'autres qualifications agressives et grossières. Je ne pouvais pas m'empêcher de venir pour vous entendre sur ce reportage abjecte".

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J'ai ajouté froidement : "je ne suis pas venu ici exprès pour ennuyer, mais en vue de vous voir et apporter le journal qui vous a insulté pour le lire."
Elle a dit calmement : "écoutez-moi Mourad .J' ai dépassé le temps des soucis et je travaille à la TV pour gagner mon pain afin de ne pas demander l'aide à quelqu'un, Ce n'est pas un passe-temps, ni subterfuge à rouler quelqu'un ou dérober quelque chose comme une étoile rayonnante cherchant les profits chez les hommes riches. On n'interdit pas mon image.
Ma façon de vivre et mes freqentations des gens ne sont pas propres à moi, quand je suis un personnage public à la TV ou au cinema. Les hommes que le journal a mentionnés sont dans le cercle des amis anciens de plusieurs d'années . Les enquètes sur les acteurs ou les artistes ne sont pas une faute à leur yeux et quoi que je fasse pour les empêcher d'écrire de moi n'aura aucun résultat. Ils sont des ordures, excusez-moi le terme, et même il y avait une sentence, ils ne seraient jamais condamnés d'une peine de prison, mais le versement d'une amende. Ils la payent et écrivent de nouveau. ".

J'ai dit désespéré : "je peux comprendre que vous êtes donc d'accord avec cette agression. Désirez-vous refuser vraiment mon aide ? J'essaye de vous secourir et tout ce que vous faites c' est rester calme! Je n'ai pas pris l'avion et venu ici seulement pour vous déranger, je le repète, mai il y a une autre raison .Je voudrais demander pourquoi vous n'avez pas voulu me voir depuis de longue date. Quelle est l'erreur que j'ai commise ? ".

Elle a dit dans une énorme tentative d'être franche avec une voix de douleur : "d'abord, l'investigation résulte de leur prppre imagination et leur fantaisie. . Rien n'était juste, mais je proteste contre votre comportement quand vous pensez avec l'éditorial de journal, qu'il y a quelque chose qui va mal, pour parler de moi.. En tout cas c'est votre faute. Vous n' avez que vous-même à blâmer. Indépendamment de ce que pourrait faire, vous ne pouvez pas vous empêcher d'être toujours rospéteur . Je n'ai pas accepté d'adressage par les moyens de toute sorte d'enquêter sur ma vie privée dans le passé. Rien que gronder. J'ai ressenti une objection profonde et je ne pardonne pas votre souci de m'exposer toujours à des scenes de découverte de mes erreurs et vous vous laisser donné à la vantardise . Votre comportement d' agir comme ça a causé une impulsion affreuse dans mon coeur de partir et vous laisser seul avec votre doute et votre méfiance ".
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J'ai coupé sa parole pour dire : "Dites ce que vous voulez, mais je vous aime! (J'ai prononcé ces mots pour la première fois) et personne ne peut m'empêcher pour le faire, quoique périlleux qu'il soit. C'était maleureux de toute les façons, qu'il y avait une rupture seulement pour quelques mots de blâme. "

Elle a changé son humour et dit :"Cette investigation n'a besoin d'aucune réponse . Vous ne devriez pas venir pour me voir et annoncer de nouveau que vous vous inclinez devant des tumultes insignifiants. Faire ce que je pourrais, s'est soldé par un echec; attendre un autre pour le faire et changer quelque chose dans ma vie, c'était le même résultat, par ce qu'il n'y avait rien à me reprocher . Rien pour que je me soucie,moi. Laissez hurler les loups et qui aboie sera condamné, un jour,de se taire..... Écoutez-moi. Je dois tourner maintenant.Allez-vous rester ici pour quelque temps ? "

J'ai dit : "non je reviendrai avec l'avion suivant à Paris".

Elle a dit avec un air gentil : "Malheureusement je n'ai pas le temps pour vous voir avant votre départ. Pour ne pas vous inquiéter, je vous donnerai un coup de téléphone juste quand je reviens avec le groupe à la fin de notre séjour ici, afin de vousr encontrer de nouveau.".

Elle m'a embrassé sur les joues et est entrée aux pas dépêchés. Elle était dans une telle hâte qu'elle a oublié de dire "Au revoir".

Au bord de l'avion et après un voyage fatigant, je me suis donné à penser de l'énigme de Charlotte .

Qui est elle ? Ange ou diable ? Innocente ou coupable ? Il est inutile d'essayer une définition d'elle. L'énigme inquiétante est montée de plus en plus. Je dois m'occuper de l'avenir aussi. Je ne peux pas vivre sans elle. Je ne peux pas vivre avec elle sans m'empêcher de m'immiscer . Son travail m'empêche de voir ma conscience devenir calme et éviter la distinction entre ce qui ne va pas et ce qui est juste. Elle doit rencontrer les gens, des célébrités, des journalistes, des artistes, des acteurs, des scénaristes et cetera.

Je suis en train de me soumettre à la certitude que ma vie sera au fait détruite avec la jalousie. Je préfère mourrir que me trouver admettant
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l'humiliation. J'ai horreur d'être réduit à un écouteur derrière les portes. Dans le même temps j'imagine à peine lui demander de changer de nouveau son travail (quel était son ancien travail ? Je ne me rappelle pas, plutôt je n'ai jamais su). C'était toujours l'énigme s'immisçant dans ma vie et récalcitrante à sortir de mon esprit.

En considérant n'importe quel geste, n'importe quel acte, n'importe quelle rencontre dans ce domaine, comme un péché, me terrorise. Je ne m'empêche pas de croire que la retrouver changerais quelque chose. Invincible comme elle était, je ne serai pas capable de la supporter, autant qu'il soit périlleux. Il serait affreux de me trouver tombant aux conflits acharnés et permanents dans un milieu inconnu de la TV et du cinéma .. Je me demande si cela puisse se passer sans toucher à ma réputation. Je ne peux rien décider et la réconciliation avec elle m' a semblé loin d' être comprise dans les meilleures conditions .. mais je l'aime et à cause d'elle et avec toutes ces contradictions je suis devenu près de la folie. Étrange comme il peut sembler, je dois dire que quelques mintutes de flirt avec elle valent une vie!


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Les scandales arrivent avant qu'elle ne revienne de Tunis. Le journal, le même qui a écrit d'elle a annoncé qu'un homme de littérature qui attaque souvent notre éditorial (c'était moi!) a rencontré hier l'actrice pendans le tournage à l'extérieur et a préparé avec elle un nouveau complot contre le journal!

J'ai voulu dénier l'information et voir de nouveau le directeur de rédaction. Je lui ai téléphoné avant d'y aller, mais il m'a annoncé avant que je prononce un mot qu'il a juste appris que l'avion qui transporte le groupe de la TV s'est écrasé ce matin et tous les membres du groupe sont morts. "Pour tout je connais", il a dit "Charlotte était parmi les victimes".

Je mourrai de douleur à coup sûr, en désespoir absolut.


La fin






































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